Une citation de Michel de Ghelderode
proposée le samedi 02 décembre 2017 à 00:00:01Michel de Ghelderode - Ses citations
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Les marionnettes plaisent de plus en plus. Elles sont l'écologie du monde du spectacle, le retour au signe simple et évident.
Adhémar Adolphe Louis Martens -
Michel de Ghelderode
L’amour, c’est un grand panier dans lequel on met ce qui nous arrange. Toi, c’est le désir ; c’est le désir que tu vas appeler de l’amour. Moi, c’est la sécurité ; je me crois profondément amoureuse de Doudou, non, je suis sincèrement amoureuse de lui, parce qu’il m’apporte un confort et une sécurité financière en l’absence desquels je serais comme un électron en perdition.
Le bruit des silences de Valérie Gans -
Valérie Gans
J'errais par un sombre et brumeux matin dans je ne sais plus quel sordide quartier mercantile, sorte de puant entrepôt ou d'asphyxiant dédale bordant la fangeuse Tamise. Il bruinait. Les contemporains rencontrés avaient des faces de bandits ou de malades. Oserai-je nommer flânerie cette errance sur le pavé gras, dans une brume qui paraissait contenir toutes les pestes historiques ? Mais que faire pour user l'ennui ? Ah ! soupirai-je, si j'avais quelque ami dans cette ville monstrueuse ! ... Je me félicitais cependant de n'y avoir pas d'ami et de rester si parfaitement solitaire.
Sortilèges (1941), michel de ghelderode, éd. gallimard, 2008 (isbn 978-2-07-0122208-0), le diable à londres, p. 29 - sortilèges, 1951 -
Michel de Ghelderode
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