Une citation de Louis Aragon
proposée le vendredi 08 décembre 2017 à 20:32:57Louis Aragon - Ses citations
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Je quitte un peu mon microscope. On a beau dire, écrire l'oeil à l'objectif même avec l'aide d'une chambre blanche fatigue véritablement la vue. Mes deux yeux, déshabitués de regarder ensemble, font légèrement osciller leurs sensations pour s'apparier à nouveau.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.42. -
Louis Aragon
Imagination attachée à des variations infimes et discordantes, comme si la grande affaire était de rapprocher un jour une orange et une ficelle, un mur et un regard.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p. 61. -
Louis Aragon
Tout le bizarre de l'homme, et ce qu'il y a en lui de vagabond, et d'égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin.
Le paysan de Paris Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.147. -
Louis Aragon
La neige éveillait en elle le sentiment de la beauté et de brièveté de la vie, et lui faisait comprendre que, malgré toutes les haines, les hommes en réalité se ressemblaient et que dans un univers et un temps si vastes, le monde des hommes était bien étriqué. C'est pourquoi quand il neige les hommes se serrent les uns contre les autres. Comme si la neige, tombant sur les haines, les ambitions et les fureurs, rapprochait les hommes les uns des autres.
Neige -
Orhan Pamuk
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