Citations sur sat. i

Avant qu'un tel dessein m'entre dans la pensée, On pourra voir la Seine à la Saint-Jean glacée, Arnauld à Charenton devenir huguenot, Saint-Sorlin janséniste, et Saint-Pavin dévot

Il est vrai que du roi la bonté secourable.... Va tirer désormais Phébus de l'hôpital

L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage

L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage

Où l'honneur a toujours guerre avec la fortune

J'appelle un chat un chat, et Rollet un fripon

Comme on voit les frelons, troupe lâche et stérile, Aller piller le miel que l'abeille distille

Ainsi qu'en ces combats De fleurets on s'exerce

Et qu'il reste à la Parque encor de quoi filer

Et comme la jeunesse est vive et sans repos, Sans peur, sans fiction, et libre en ses propos

Et la fièvre bientôt terminant son destin Fit par avance en lui ce qu'aurait fait la faim

Et, dans l'amas confus de chicanes énormes, Ce qui fut blanc au fond rendu noir par les formes

Saint-Amand n'avait rien ; Mais quoi ! las de mener une vie importune, Il engagea ce rien pour chercher la fortune

Vendre au plus offrant son encens et ses vers

Ces vers où je m'ébats pour égayer ma force

Tandis que Colletet, crotté jusqu'à l'échine, Va mendier son pain de cuisine en cuisine

Tu liras ces vers où jeune je m'ébats

Et c'est aux mieux disants une témérité De parler où le ciel discourt par tes oracles, Et ne se taire pas où parlent tes miracles

.... On le verra bientôt pompeux, en cette ville, Marcher encor chargé des dépouilles d'autrui

Que leur corps se dénoue et se désengourdisse, Pour être plus adroit à te faire service

Un lutteur.... Qui, se tordant les bras, tout en soi se démène

Mais le jour qu'il partit, plus défait et plus blême, Que n'est un pénitent sur la fin du carême

On y voit tous les jours l'innocence aux abois Errer dans les détours d'un dédale de lois

De servir un amant, je n'en ai pas l'adresse

Je ne sais point.... De mes sonnets flatteurs lasser tout l'univers, Et vendre au plus offrant mon encens et mes vers