Citations sur sat. i

Je suis rustique et fier, et j'ai l'âme grossière

Et, feuilletant Louet allongé par Brodeau, D'une robe à longs plis balayer le barreau

Il en revint couvert de honte et de risée

Il engagea ce rien [le peu qu'il possédait] pour chercher la fortune

Et puis comment percer cette foule effroyable De rimeurs affamés....

Aux pages l'on réveille une adresse guerrière.... afin qu'en passe-temps Un labeur vertueux anime leur printemps

Je sonde ma portée et me tâte le pouls

Où le vice orgueilleux s'érige en souverain Et va la mitre en tête et la crosse à la main

Je ne sais quelle humeur nos volontés maîtrise Et de nos passions est la certaine crise

Damon, ce grand auteur, dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville

Doucement, en riant, j'appointais nos procès

Je n'appellerai jamais libre un homme.... J'appelle un chat un chat et Rollet un fripon

Pour un si bas emploi ma muse est trop altière

De ses revenus écrits par alphabet

[Il] s'allonge, s'accourcit, Ses muscles étendant

Elle y voit aborder le marquis, la comtesse, Le bourgeois, le manant, le clergé, la noblesse

Où l'on voit tous les jours l'innocence aux abois

Comme on voit les frelons, troupe lâche et stérile, Aller piller le miel que l'abeille distille

Et fait comme je suis, au siècle d'aujourd'hui, Qui voudra s'abaisser à me servir d'appui ?

Un lit et deux placets composaient tout son bien

On ne voit point mes pas sous l'âge chanceler

Qu'on ne voit point mes pas sous l'âge chanceler, Et qu'il reste à la Parque encor de quoi filer

Laisser aller la plume où la verve l'emporte

Et vendre au plus offrant mon encens et mes vers

Et sans peur du larron trafique le marchand