Citations sur fabl. vi 5

Un modeste regard, et pourtant l'oeil luisant ; Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats

Ce doucet est un chat, Qui, sous son minois hypocrite, Contre toute ta parenté D'un malin vouloir est porté

Avec cet animal qui m'a semblé si doux : Il est velouté comme nous [rats]

Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux : L'un doux, benin et gracieux, Et l'autre turbulent et plein d'inquiétude

J'avais franchi les monts qui bornent cet État, Et trottais comme un jeune rat Qui cherche à se donner carrière

Un souriceau tout jeune et qui n'avait rien vu

[Chez le chat] Un modeste regard et pourtant l'oeil luisant

Une sorte de bras dont il s'élève en l'air Comme pour prendre sa volée

Or, c'était un cochet dont notre souriceau Fit à sa mère le tableau

Ce doucet est un chat, Qui, sous son minois hypocrite...

Garde-toi, tant que tu vivras, De juger les gens sur la mine

[Je] trottais comme un jeune rat, Qui cherche à se donner carrière

L'un [le chat] doux, benin et gracieux, Et l'autre [le coq] turbulent et plein d'inquiétude

Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite

Celle-ci fit un choix qu'on n'aurait jamais cru, Se trouvant à la fin toute aise et toute heureuse De rencontrer un malotru