Citations sur Ép. xi

Si.... Tu t'allais engager à polir un écrit.... Qui sût même aux discours de la rusticité Donner de l'élégance et de la dignité

Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l'ennuyeux loisir d'un mortel sans étude

Si, deux jours seulement libre du jardinage, Devenu tout à coup poëte et bel esprit, Tu t'allais engager à polir un écrit

Approche donc et viens ; qu'un paresseux t'apprenne, Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine

Approche donc, et viens ; qu'un paresseux t'apprenne, Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine

Leur esprit [aux poëtes] toutefois se plaît dans son tourment

[Les maladies] Sur le duvet d'un lit, théâtre de ses gênes, Lui font scier des rocs, lui font fendre des chênes

Oh que de mon esprit.... Ne puis-je faire ôter les ronces, les épines, Et de défauts sans nombre arracher les racines !

La riche expression, la nombreuse césure

.... Tu te souviens qu'au village on t'a dit Que ton maître est nommé pour coucher par écrit Les faits d'un roi....

La riche expression, la nombreuse mesure, Sorcières dont l'amour sait d'abord les charmer [les poëtes], De fatigues sans fin viennent les consumer

La rime, la césure, La riche expression, la nombreuse mesure

Ce cousin des quatre fils Aimon Dont tu lis quelquefois la merveilleuse histoire

Laborieux valet du plus commode maître Qui, pour te rendre heureux, ici-bas pouvait naître

Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l'ennuyeux loisir d'un plaisir sans étude, Qui, jamais ne sortant de sa stupidité, Soutient, dans les langueurs de son oisiveté.... Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire

Ne soupçonnes-tu point qu'agité du démon Ainsi que ce cousin des quatre fils Aimon Dont tu lis quelquefois la merveilleuse histoire, Je rumine en marchant quelque endroit du grimoire ?

.... Ce grand chroniqueur des gestes d'Alexandre