Citations sur hist. iii 6

Rome encor pauvre et attachée à l'agriculture nourrissait une milice admirable

Dans la première [guerre punique] on voit Régulus.... demander son congé au sénat pour aller cultiver sa métairie, abandonnée pendant son absence

Ils déchargèrent le menu peuple de tout impôt, ajoutant que les pauvres payaient un assez grand tribut à la république, en nourrissant leurs enfants

Elle [Rome] ménageait ses forces contre un ennemi qui venait des bords de l'Afrique, que le temps devait détruire tout seul dans un pays étranger

De sorte qu'il n'y avait rien de plus hardi ni tout ensemble de plus ménagé qu'étaient les armées romaines

Vous entendez bien, monseigneur, que je parle de l'empire romain ; vous en avez vu la longue et mémorable histoire dans toute sa suite

Nous voyons en cette même rencontre ces Romains, inférieurs en tout le reste, l'emporter sur les Gaulois, parce qu'ils savaient choisir de meilleures armes, se ranger dans un meilleur ordre, et mieux profiter du temps dans la mêlée

La pauvreté n'était pas un mal pour eux [les Romains]

Pendant qu'on méditait une guerre contre Persée, Eumène, roi de Pergame, ennemi de ce prince, vint pour se liguer contre lui avec le sénat

Sous ce nom de liberté, les Romains se figuraient avec les Grecs un État où personne ne fût sujet que de la loi et où la loi fût plus puissante que les hommes

Combien fut affermi dans l'amour de la liberté un peuple qui voyait ce consul sévère [Brutus] immoler à la liberté sa propre famille !

Les pères étaient appelés en justice par les magistrats

La perte d'Annibal eût fait la joie des seigneurs [à Carthage]

Combien les Romains furent jaloux de la liberté

La jalousie se mit entre les deux ordres

Ce vice [l'injustice] est inséparable du désir de dominer

À la réserve de quelques frontières inquiétées quelquefois par les voisins

[Coriolan] l'homme le plus incompatible avec l'injustice, mais le plus dur et le plus aigri

Ils déchargèrent le menu peuple de tout impôt

Le sénat fut impénétrable

Le plus souvent une couronne de feuilles de chêne ou de laurier, ou de quelque herbage plus vil encore, devenait inestimable parmi les soldats [romains], qui ne connaissaient point de plus belles marques que celles de la vertu ni de plus noble distinction que celle qui venait des actions glorieuses

Ils tâchaient de faire goûter leur gouvernement aux peuples

Les délibérations ne furent plus qu'une formalité inutile

À faute de trouver les lieux propres

Polybe, que son étroite familiarité avec les Romains faisait entrer si avant dans le secret des affaires