Citations sur amph. prologue.

Que vos chevaux par vous au petit pas réduits....

Hé ! là, là, madame la nuit, Un peu doucement, je vous prie ; Vous avez dans le monde un bruit De n'être pas si renchérie

À votre aise vous en parlez, Et vous avez, la belle, une chaise roulante Où par deux bons chevaux, en dame nonchalante, Vous vous faites traîner partout où vous voulez

Moi qui suis comme on sait, en terre et dans les cieux, Le fameux messager du souverain des dieux

Je vais là-bas....Dépouiller promptement la forme de Mercure, Pour y vêtir la figure Du valet d'Amphitryon

Ma foi, me trouvant las.... Je me suis doucement assis sur ce nuage

[Jupiter vous prie, ô nuit] Qu'à ses transports vous donniez plus d'espace, Et retardiez la naissance du jour

Et vous n'ignorez pas que ce maître des dieux Aime à s'humaniser pour des beautés mortelles

Son stratagème ici se trouve salutaire ; Mais, près de maint objet chéri, Pareil déguisement serait pour ne rien faire ; Et ce n'est pas partout un bon moyen de plaire Que la figure d'un mari

Pour une jeune déesse, Vous êtes bien du bon temps