Citations sur rond.

Mentez, menteurs à quarterons

L'oubliete te peut servir, Et l'herbe de nonsouvenir

Ce qui m'entre par une oreille, Par l'aultre sault comme est venu

Tresque mon oueil vous vit premierement, Il ordonna mon cueur entierement Pour vous servir en toute feaulté

Il n'est pas bon de trop enquerre Ne s'empechier es faiz des cours ; S'on m'assault, pour avoir secours, Vers nonchaloir iray grant erre

À qui vendez-vous vos coquilles ? Entre vous, amans pelerins ?

Soubtil sens, couchié par compas, Enveloppé en beau langage, Musse le vouloir du courage

Toutes les fois que vous voy, Je suis je ne sçay comment

Crié soit à la clochete Par les rues, sus et jus : Fredet, on ne le voit plus ; Est-il mis en oubliete ?

Et s'amans vont faisant les lours, Tantost congnoistray leur deffault ; Jà devant moy clochier ne fault

Mort de moy ! vous y jouez vous Avec dame merencolie ? Mon cueur, vous faictes grant folye, C'est la nourrisse de courroux

Quant mon fait cuide avancer, Je suis à recommancer ; Fortune tousjours me groingne

Ainsi ma vie se compasse, Maleureuse, chetive et lasse, En paine et maulx dont trop recueil

Comme ung chat, suis vieil et chenu

Par luy je reçoy Souvent froit et chault ; Puisqu'estre ainsi fault, Remede n'y voy

Tout à part moy, en mon penser m'enclos, Et fais chasteaulx en Espaigne et en France ; Oultre les monts, forge mainte ordonnance ; Chascun jour, j'ay plus de mille propos

Entre chartreux ou reclus A-il point fait sa retrete ?

Car karesme vient et commande A charnaige, tant qu'on le mande, Que pour ung temps se tire arriere

Puis esperance l'asseurée, L'espieu ou poing, çainte l'espée, Vint pour combattre voulentiers

Dedans l'amoureuse cuisine.... Saulce ne faut ne cameline Pour jeunes appetiz nouveaulx

Par Mehain [je] voy justice morte, Quant honneur veult voile caller

Prens tes esbas à faire cesser nos debas ; Aussi bien sont ce tes cabas [tripotages] Que de tousjours trouver rancune

S'aucun aussi monstre sa retenue, Et au bureau va faire serement, Les officiers n'y font empeschement

Que cuidez-vous qu'on verra, Avant que passe l'année ? Mainte chose demenée Estrangement çà et là, Veu que des cy et des jà Court merveilleuse brouée

Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie De souleil luisant, cler et beau