Citations sur bourg. gent. iii 3

J'ai encore ouï dire, madame, qu'il a pris aujourd'hui, pour renfort de potage, un maître de philosophie

Vous devriez bien plutôt songer à marier votre fille qui est en âge d'être pourvue

Vous avez le caquet bien affilé, pour une paysanne

Je vous demande, ce que je parle avec vous, ce que je vous dis à cette heure, qu'est-ce que c'est ?

M. Jourdain : Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un u ? - Nicole : Comment ? - M. Jourdain : Oui ; qu'est-ce que tu fais quand tu dis u ? - Nicole : Quoi ? - M. Jourdain : Dis un peu u, pour voir. - Nicole : Eh bien ! u. - M. Jourdain : Qu'est-ce que tu fais ? - Nicole : Je dis u. - M. Jourdain : Oui ; mais quand tu dis u, qu'est-ce que tu fais ?... tu allonges les lèvres en dehors, et approches la mâchoire d'en haut de celle d'en bas : u, vois-tu ? je fais la moue, u

Oui ; mais tu me pousses en tierce, avant que de pousser en quarte, et tu n'as pas la patience que je pare

Quel grand escogriffe ! Et surtout ce grand escogriffe de maître d'armes qui m'emplit de poudre tout mon ménage

M. Jourdain : Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement ; et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. - Mme Jourdain : Çà mon vraiment, il y a fort à gagner à fréquenter vos nobles

Il a pris aujourd'hui, pour renfort de potage, un maître de philosophie

Oui, ma foi, cela vous rendrait la jambe bien mieux faite

Il y a fort à gagner à fréquenter les nobles

M. Jourdain : Il suffit que, si je lui ai prêté de l'argent, il me le rendra bien. - Mme Jourdain : Oui attendez-vous à cela. - Assurément, ne me l'a-t-il pas dit ? - Mme Jourdain : Oui, oui, il ne manquera pas d'y faillir

Toutes les caresses qu'il vous fait ne sont que pour vous enjôler