Citations sur anach. ch. 38

À la petite pointe du jour, nous nous rendîmes au stade ; il était déjà rempli d'athlètes qui préludaient aux combats

Quelquefois il [Milon] se plaçait sur un palet qu'on avait huilé pour le rendre plus glissant, et les plus fortes secousses ne pouvaient l'ébranler

Loin de se fixer sur ces objets, les regards se portent rapidement sur la statue et sur le trône de Jupiter ; ce chef-d'oeuvre de Phidias et de la sculpture fait, au premier aspect, une impression que l'examen ne sert qu'à rendre plus profonde

Ce n'est pas assez néanmoins pour obtenir la couronne [du combat à la lutte] ; il faut que le vainqueur terrasse au moins deux fois son rival, et communément ils en viennent trois fois aux mains

Le stade est une chaussée de six cents pieds de long, et d'une largeur proportionnée ; c'est là que se font les courses à pied, et que se donnent la plupart des combats

Au-dessus de la tête de Jupiter, dans la partie supérieure du trône, on voit d'un côté les trois Grâces qu'il eut d'Eurynome, et les trois Saisons qu'il eut de Thémis

L'athlète Cléomède entra dans une école destinée à l'éducation de la jeunesse, saisit une colonne qui soutenait le toit et la renversa

Quelques-uns [des vainqueurs dans les jeux] font rejaillir les distinctions qu'ils reçoivent sur les chevaux qui les leur ont procurées ; ils leur ménagent une vieillesse heureuse ; ils leur accordent une sépulture honorable....

On dit qu'après l'avoir achevé [le Jupiter d'Olympie], Phidias ôta le voile dont il l'avait couvert, consulta le goût du public, et se réforma lui-même d'après les avis de la multitude

À la fin, le Thébain, par l'entrelacement de ses jambes et de ses bras, suspend tous les mouvements de son adversaire qu'il tient sous lui, le serre à la gorge, et le force à lever la main pour marque de sa défaite

Ici des athlètes qui n'étaient pas encore entrés en lice, cherchaient dans les entrailles des victimes la destinée qui les attendait