Citations sur virg. viii

Du sang troyen propagateur

Quoique tu sois grec d'origine, Et superlativement grec

De plus il avait un poireau, Mais il n'en était pas moins beau

De ses pincettes le bon prince S'ébarbe et ses mâchoires pince

De tous deux l'éloquence extrême, En ce siècle où l'on parle tant, Eût rendu leur nom éclatant En matière de parlerie

Et le vivat, et la risée, Emurent si bien l'assemblée, Que le plus triste du troupeau N'eût quitté la part du gâteau

Tant il eut une honte extrême De s'être ainsi vanté soi-même

Et son sénat en serpillière, Chapeau de paille pour têtière

Vous êtes pourtant plus replet, Au lieu qu'il était maigrelet

Turnus ayant planté lui-même Sur la citadelle Lauront Son étendard de bleu mourant

Chaque marcassin qu'elle allaite Est blanc comme le lait qu'il tette

Il me donna pour récompense Un beau gobelet de faïence, Un jeu de quilles et son sac, Un gros rouleau de son tabac

Il dit qu'Aenéas et sa gent Ne valait pas beaucoup d'argent

Et gambadaient de temps en temps, Tant ils étaient gais et contents

[La lune] D'une lumière frétillarde Éclaire les planchers et murs

La guerre étant sonnée, Et fifrée et tambourinée

Feu Priam, qui n'était pas sot, Outre mille bonnes parties, Se plaisait fort en facéties

En même temps que l'encensoir Sur son visage sec et noir Était prêt, par grand malencombre, D'éparpiller charbon sans nombre