Citations sur phedre iii 5

J'ai su tromper les yeux par qui j'étais gardé

Si je reviens si craint et si peu désiré, ô ciel ! de ma prison pourquoi m'as-tu tiré ?

Ne pourrai-je, en fuyant an indigne repos, D'un sang plus glorieux teindre mes javelots ?

Plus d'un monstre farouche Avait de votre bras senti la pesanteur

Mais quels soins désormais peuvent me retarder ?

Hercule, respirant sur le bruit de vos coups, Déjà de son travail se reposait sur vous

Je n'ai pour tout accueil que des frémissements ; Tout fuit, tout se refuse à mes embrassements

....Quand mon âme, à soi-même rendue, Vient se rassasier d'une si chère vue, Je n'ai pour tout accueil que des frémissements

Souffrez que mon courage ose enfin s'occuper

Assez dans les forêts mon oisive jeunesse Sur de vils animaux a montré son adresse

Déjà de l'insolence heureux persécuteur, Vous aviez des deux mers assuré les rivages

Et moi, fils inconnu d'un si glorieux père

Souffrez, si quelque monstre a pu vous échapper, Que j'apporte à vos pieds sa dépouille honorable

J'ai su tromper les yeux par qui j'étais gardé

Tout fuit, tout se refuse à mes embrassements

Je n'ai pour tout accueil que des frémissements

Son imprudente flamme Du tyran de l'Épire allait ravir la femme