Citations sur plaid. i 7

Laissez faire ; ils ne sont pas au bout ; J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout

Chicaneau : Vous me poussez. - La comtesse : Bon homme, allez garder vos foins

Ordonné qu'il sera fait rapport à la cour Du foin que peut manger une poule en un jour

Non sans faire un notable dommage Dont je formai ma plainte au juge du village

Mais vivre sans plaider, est-ce contentement ?

Oui, monsieur, je vous crois, comme mon propre père

On appointe la cause

Vous prenez la chose ainsi qu'il la faut prendre

Eh ! quel âge avez-vous ? vous avez bon visage

Ma partie est puissante et j'ai tout lieu de craindre

Laissez faire, ils ne sont pas au bout ; J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout

Tandis qu'au procès on travaille, Ma partie en mon pré laisse aller sa volaille

Je m'en rapporte à vous, écoutez, s'il vous plaît, Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en çà...

Chicaneau : Si vous parlez toujours, il faut que je me taise. - La comtesse : Ah ! que vous m'obligez ! je ne me sens pas d'aise. - Chicaneau : J'irais trouver mon juge et lui dirais.... - La comtesse : Oui. - Chicaneau : Voi ! Et lui dirais : monsieur....

Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en çà, Au travers d'un mien pré certain ânon passa

J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout

Ma partie est puissante et j'ai tout lieu de craindre.... Si pourtant, j'ai bon droit

Il me reste un refuge, La requête civile est ouverte pour moi

Notre ami Drolichon, qui n'est pas une bête, Obtient pour quelque argent un arrêt sur requête

Je produis, je fournis De dits, de contredits, enquêtes, compulsoires, Rapports d'experts, transports, trois interlocutoires

Et quel âge avez-vous ? vous avez bon visage. - Hé ! quelque soixante ans

Il faut que tous les jours j'éveille tout mon monde

J'écris sur nouveaux frais : je produits, je fournis De dits, de contredits, d'enquêtes, compulsoires....

Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en cà, Au travers d'un mien pré certain ânon passa

Des chicaneurs viendront nous manger jusqu'à l'âme, Et nous ne dirons mot !...