Citations sur la valliere.

Il [un homme riche devenu gêné] emprunte de tous côtés pour se cacher à lui-même sa misère, il remplit par ce moyen en quelque façon le vide de sa maison

Elle [l'âme qui a oublié Dieu] dit : je suis une vapeur, je suis un souffle, je suis un air délié ou un feu subtil, sans doute une vapeur qui aime Dieu, un feu qui connaît Dieu, un air fait à son image

Un dénombrement exact de tous les ornements de la vanité

Cette femme ambitieuse et vaine croit valoir beaucoup quand elle s'est chargée d'or, de pierreries....

Les sentiments de religion sont la dernière chose qui s'efface en l'homme, et la dernière que l'homme consulte ; rien n'excite de plus grands tumultes parmi les hommes....

Que fera Dieu pour la punir [l'âme] de sa défection ? il lui donnera ce qu'elle demande : se cherchant soi-même, elle se trouvera soi-même ; mais, en se trouvant ainsi soi-même, étrange confusion ! elle se perdra bientôt soi-même

C'est elle [l'avarice], dit saint Augustin, qui, trouvant l'âme pauvre et vide au dedans, la pousse au dehors, la partage en mille soucis....

Comme ici son orgueil [de l'âme] la trompe, il faut lui faire sentir par quelque autre endroit sa pauvreté et sa misère

Qu'est-ce donc qu'il a souhaité ce grand Alexandre, et qu'a-t-il cherché par tant de travaux et tant de peines qu'il a souffertes lui-même et qu'il a fait souffrir aux autres ?

Si un portrait pouvait devenir tout à coup animé, comme il ne verrait en soi aucun trait qui ne se rapportât à la personne qu'il représente

Qu'on remue ces ruines, on trouvera, dans les restes de ce bâtiment renversé, et les traces de ses fondations, et l'idée du premier dessin, et la marque de l'architecte

Ce corps qui est uni si étroitement à l'âme, devient l'objet le plus cher de ses complaisances, elle tourne tous ses soins de son côté....

Elle [l'âme] se tourmente de voir son bien si détaché d'elle-même, si exposé au hasard, si soumis au pouvoir d'autrui

Elle [l'âme] se tourmente comme dans un songe ; on veut parler, la voix ne se suit pas....

[Alexandre] tourmenté par son ambition durant sa vie, et tourmenté maintenant dans les enfers, où il porte la peine d'avoir voulu se faire adorer comme un dieu

Que je fasse voir au monde ingrat avec quelle impiété il le crucifie [Jésus-Christ] encore tous les jours ; que je crucifie le monde à mon tour ; que j'en efface tous les traits et toute la gloire

Quoi ! dira-t-on, ce grand Dieu qui déracine par son souffle les cèdres du Liban, tonne pour abattre les feuilles des arbres ?

Après avoir dit : je ferai tomber leurs cheveux, je détruirai, poursuit le Seigneur, les colliers et les bracelets

Elle [l'âme] ne peut pas demeurer en cet état, tout triste qu'il est : il faut qu'elle tombe encore plus bas

Hélas ! qu'elle [l'âme] s'est trompée, et que sa chute a été funeste ! elle est tombée de Dieu sur soi-même

Je détruirai et les colliers et les toiles si déliées, ces vaines couvertures qui ne cachent rien

Si elle [l'âme] n'avait pas oublié Dieu, si elle avait toujours songé qu'elle est son image, elle se serait tenue à lui comme au seul appui de son être

Osera-t-elle [l'âme] toucher à ce corps si tendre, si chéri, si ménagé ?

Là [dans l'amour de Dieu] se trouve la tempérance parfaite ; car on ne peut plus goûter les plaisirs des sens qui dérobent à Dieu les coeurs et l'attention des esprits

Elle [l'âme] voit un objet [Dieu] au prix duquel elle se compte pour rien, et en est tellement éprise qu'elle le préfère à soi-même, non-seulement par raison, mais par amour