Citations sur virg. iv

Et grand ruineur de famille

Les Phrygiens vinrent aussi En grosses bottes de roussi

Sa tasse qu'elle avait rincée Fut d'elle en colère cassée

Vole donc, mon fils, a lieu, preste

Une Didon, une coureuse, S'en vint, en faisant la pleureuse, Nous demander place à bâtir

Ils patrouillèrent dans les crottes

De ses bras elle se dérobe, Lui laissant un pan de sa robe

Et quand vous vous verrez vieillotte, Vous direz : peste de la sotte

Maître AEéas, votre bâtard, Comme tout soudrille est vantard

Didon, jadis toute de glace, Devint bientôt toute de feu

Un peu tanné, sauf votre honneur, Et tirant sur le ramoneur

Elle prend messire Énéas, Et, le tiraillant par le bras, Le promène dedans la ville

Si ce n'est qu'ils ont le visage Un peu tanné, sauf votre honneur

Je sais que je parle à des sourds : Mais ma raison est envolée

Franc soudrille, gripechapon, Homme sans honneur et sans âme

Et puis des membres rebondis Du fils faire un salmigondis, Le servir à table à son père

Un pasteur dans les bois de Crète A transpercé d'une sagette, Ou bien, si vous voulez, d'un dard, Une biche de part en part

Depuis la mort du cher Sichée, Je ne m'étais point requinquée

Encore un coup il le peut prendre, En essayer, et puis le rendre, Si ce qui reluit n'est pas or

Il gratte et regratte sa tête, Pour trouver un prétexte honnête De quitter ces aimables lieux

Les voyez-vous refaits et gras, Ces Phrygiens que Dieu confonde ?

[Mercure] Vient, rasant le bord lybien, Fondre où le prince phrygien, Avec Didon d'amour ravie, Menait une fort laide vie

Sa seule robe en pierrerie Valait plus d'une métairie ; Elle était de ras de Châlons

Des mots de gueule hors de leur place, Et quolibets froid, comme glace

Il ferait trop du quant-à-moi ; Il me ferait couper ma jupe