Citations sur orphel. iii 4

Mes chars et mes coursiers, mes flèches, mon carquois, Voilà mes passions et ma seule science

Je puis, je le sais trop, user de violence

Un nuage de pleurs et d'éternelles craintes

Cet amour, dites-vous, qui vous toucha pour elle Fut d'un feu passager la légère étincelle

Qu'est-ce donc que l'amour ? a-t-il donc tant d'empire ?

Le peuple se façonne à la docilité

Vaincu par la beauté, désarmé par les larmes

Je respecte Idamé jusqu'en son époux même

Le peuple se façonne à la docilité

Dévorant mon dépit et mes soupirs honteux

Le désespoir tient lieu de force et de courage

Mes chars et mes coursiers, mes flèches, mon carquois

Mais quel bonheur honteux, cruel, empoisonné....