Citations sur brit. iii 3

J'avouerai les rumeurs les plus injurieuses

[Il] Se vit exclu d'un rang vainement prétendu

Madame, c'est un fils qui succède à son père

Appuyé de Sénèque et du tribun Burrhus

On affranchit Néron de la foi conjugale

Jamais, sans ses avis, Claude, qu'il gouvernait, n'eût adopté mon fils

Et l'empereur ne fait qu'accomplir à regret Ce que toute la cour demandait en secret

Vous le savez trop bien : jamais, sans ses avis, Claude qu'il gouvernait n'eût adopté mon fils

Des larmes d'Octavie on peut tarir la source

Hé bien ! je me trompais, Burrhus, dans mes soupçons, Et vous vous signalez par d'illustres leçons

Madame, ils ne vous croiront pas ; Ils sauront récuser l'injuste stratagème D'un témoin irrité qui s'accuse lui-même

[Sénèque et Burrhus] Qui, tous deux de l'exil rappelés par moi-même, Partagent à mes yeux l'autorité suprême

Qui tous deux de l'exil rappelés par moi-même

Son orgueil dès longtemps exigeait ce salaire [punition]

On affranchit Néron de la foi conjugale

En adoptant Néron, Claudius par son choix De son fils et du vôtre a confondu les droits

Je confesserai tout, exils, assassinats, Poison même....

Nos crimes communs

On verra d'un côté le fils d'un empereur Redemandant la foi jurée à sa famille

De nos crimes communs je veux qu'on soit instruit

J'avouerai les rumeurs les plus injurieuses

Digne emploi d'un ministre ennemi des flatteurs, Choisi pour mettre un frein à ses jeunes ardeurs

Sur tant de fondements sa puissance établie Par vous-même aujourd'hui ne peut être affaiblie

Les menaces, les cris le rendront plus farouche

Ah ! l'on s'efforce en vain de me fermer la bouche