Citations sur avent mort du pech.

Il tend les mains à tous les objets qui l'environnent comme pour s'y prendre encore ; et il ne saisit que des fantômes

La jeunesse s'éteint, les années se précipitent

Ces hommes oiseux qui ont toujours mené une vie obscure, lâche, inutile, et déshonoré leur non par l'oisiveté et par des moeurs efféminées qui les ont laissés dans la poussière

Il pousse du fond de sa tristesse des paroles entrecoupées de sanglots, qu'on n'entend qu'à demi

Il faut que les Écritures s'accomplissent, que le pécheur soit surpris dans ce dernier moment....

Il [le Seigneur] vient enfin de vous ouvrir la voie des saints et les portes éternelles

Quand on est arrivé au port, qu'il est doux de rappeler le souvenir des orages et de la tempête !

Soit qu'il rappelle le passé, soit qu'il considère tout ce qui se passe à ses yeux, soit enfin qu'il perce dans cet avenir formidable auquel il touche

La seule approche des jours de pénitence vous jette dans l'ennui et dans la tristesse

Un instant de contrainte qui doit être payé d'une félicité sans fin et sans mesure

Que peut offrir le passé à un pécheur qui, étendu dans le lit de la mort, commence à ne plus compter sur la vie....

Le Seigneur s'est enfin laissé toucher à vos larmes

Mes esclaves que j'appelle refusent maintenant de m'approcher ; et mon souffle même est devenu une infection, et un souffle de mort pour mes enfants et pour mes proches

Ce qui fait la surprise et le désespoir du pécheur au lit de la mort, c'est de voir que le monde, en qui il avait mis toute sa confiance, n'est rien, n'est qu'un songe qui s'évanouit et qui lui échappe

La mort ne la sépare de rien, parce que la foi l'avait déjà séparée de tout

Il [le pécheur mourant] entre dans des saisissements où l'on ignore si c'est le corps qui se dissout, ou l'âme qui sent l'approche de son juge

Vous ne trouverez plus rien de réel dans votre vie que ce que vous aurez fait pour Dieu

Il accepterait comme une grâce l'état le plus obscur et le plus rampant

Le luxe qui l'entoure, dont les pauvres et ses créanciers ont souffert ; l'orgueil de ses édifices, que le bien de la veuve et de l'orphelin, que la misère publique a peut-être élevés

Vous vous distinguez même, dans votre esprit, de ces hommes oiseux de votre rang qui ont toujours mené une vie obscure, lâche, inutile

Elle perce déjà, avec des yeux mourants, le nuage de la mortalité qui l'environne encore

Le monde meurt pour lui ; mais lui-même en mourant ne meurt pas encore au monde

Voici enfin le juste juge qui vient briser les liens de votre mortalité

Ils marchent en dansant comme des insensés par la voie qui y conduit [à la perdition]

Elle ne se le représente [Dieu] plus alors.... sous l'idée d'un juge terrible