Citations sur lutr. iv

Et déjà tout confus, tenant midi sonné

La voilà donc, Girot, cette hydre épouvantable Que m'a fait voir un songe, hélas ! trop véritable !

Le quartier alarmé n'a plus d'yeux qui sommeillent

Alain, ce savant homme, Qui de Bauny vingt fois a lu toute la Somme

Consultons sur ce point quelque auteur signalé

Je vous ai vus cent fois sous sa main bénissante Courber servilement une épaule tremblante

Va maigrir, si tu veux, et sécher sur un livre

Ô toi [Muse].... Qui, par les traits hardis d'un bizarre pinceau, Mis l'Italie en feu pour la perte d'un seau

J'ai crié, mais en vain, et, fuyant sa fureur [d'un dragon en un rêve], Je me suis réveillé plein de trouble et d'horreur

Ce discours, que soutient l'embonpoint du visage, Rétablit l'appétit, réchauffe le courage

Viens, Girot, seul ami qui me reste fidèle

Le chantre, s'arrêtant à cet endroit funeste, à ses yeux effrayés laisse dire le reste

Ils sortent à l'instant, et, par d'heureux efforts, Du lugubre instrument [une crécelle] font crier les ressorts

Il va nous inonder des torrents de sa plume ; Il faut, pour lui répondre, ouvrir plus d'un volume

....L'esprit enivré d'une douce fumée [dans un songe], J'ai cru remplir au choeur ma place accoutumée

Des chantres désormais la brigade timide S'écarte, et du palais regagne les chemins

Vingt muids rangés chez moi font ma bibliothèque

En plaçant un pupitre on croit nous rabaisser

Inconnu dans l'église, ignoré dans ce lieu, Je ne pourrai donc plus être vu que de Dieu

Où sur l'ouate molle éclate le tabis

Ce pupitre fatal qui me doit ombrager

Donnons à ce grand oeuvre une heure d'abstinence

J'abats ce qui me nuit partout où je le trouve

Du fond de notre sacristie Une épaisse nuée à longs flots est sortie, Qui, s'ouvrant à mes yeux dans son bleuâtre éclat, M'a fait voir un serpent conduit par le prélat

Mais Evrard, en passant, coudoyé par Boirude, Ne sait point contenir son aigre inquiétude