Citations sur lutr. iv

Consultons sur ce point quelque auteur signalé

Les cloches dans les airs de leurs voix argentines, Appelaient à grand bruit les chantres à matines

On apporte à l'instant ses somptueux habits, Où sur l'ouate molle éclate le tabis

À moi, à moi, soldats ! À moi, Girot, je veux que mon bras m'en délivre [du lutrin]

Ces valets, autour d'eux étendus, De leur sacré repos ministres assidus

Et déjà, tout confus, tenant midi sonné, En soi-même frémit de n'avoir pas dîné

[Deux taureaux] à l'aspect l'un de l'autre embrasés, furieux, Déjà le front baissé, se menacent des yeux

D'une longue soutane il endosse la moire, Prend ses gants violets, les marques de sa gloire

Le chantre désolé lamentant son malheur

Sur quelle vigne à Reims nous avons hypothèque

Valet souple au logis, fier huissier à l'église

Le vigilant Girot.... C'est d'un maître si saint le plus digne officier ; La porte dans le choeur à sa garde est commise

Bruxelle attend le coup qui la doit foudroyer

Ce discours, que soutient l'embonpoint du visage, Rétablit l'appétit, réchauffe le courage

Aux élans redoublés de sa voix douloureuse Tous ses valets tremblants quittent la plume oiseuse

.... Qu'un ample déjeuné Longtemps nous tienne à table et s'unisse au dîné

Du reste, déjeunons, messieurs, et buvons frais

.... je vois bien où tend tout ce discours trompeur, Reprend le chaud vieillard ; le prélat vous fait peur

N'en doutez pas, leur dit ce savant canoniste

Les cloches argentines Appelaient à grand bruit les chantres à matines