Citations sur amph. i 1

Notre sort est beaucoup plus rude Chez les grands que chez les petits

Et déjà dans le port Tout retentit de nos prouesses

Il me faudrait pour l'ambassade Quelque discours prémédité

Je dois aux yeux d'Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à bas ; Mais comment diantre le faire Si je ne m'y trouvai pas ?

Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentillesses ?

Que mon maître couvert de gloire Me joue ici d'un vilain tour !

Tudieu ! l'ami, sans vous rien dire, Comme vous baillez des soufflets !

Que mon maître couvert de gloire Me joue ici d'un vilain tour !

N'importe, parlons-en et d'estoc et de taille Comme oculaire témoin

Ah ! quelle audace sans seconde De marcher à l'heure qu'il est !

Bien répondu !

Et la moindre faveur d'un coup d'oeil caressant Nous rengage de plus belle

Figurez-vous donc que Télèbe, Madame, est de ce côté ; C'est une ville, en vérité, Aussi grande quasi que Thèbe

Et la moindre faveur d'un coup d'oeil caressant Nous rengage de plus belle

N'importe, parlons-en [d'une bataille] et d'estoc et de taille Comme oculaire témoin

Je dois aux yeux d'Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à bas

Ici nos gens se campèrent ; Et l'espace que voilà, Nos ennemis l'occupèrent

Sur un haut vers cet endroit Était leur infanterie

Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentillesses ?

Mais enfin, dans l'obscurité, Je vois notre maison, et ma frayeur s'évade

Ici nos gens se campèrent ; Et l'espace que voilà Nos ennemis l'occupèrent