Citations sur fabl. iv 5

L'amour-propre, de son métier, Est ami des portraits ; cet art qui nous copie Semble aussi nous multiplier

Peu de gens, que le ciel chérit et gratifie, Ont le don d'agréer infus avec la vie : C'est un point qu'il leur faut laisser

Oh ! Oh ! quelle caresse ! et quelle mélodie ! Dit le maître aussitôt

Oh ! oh ! quelle caresse et quelle mélodie ! Dit le maître aussitôt, holà, Martin-bâton ! Martin-bâton accourt, l'âne change de ton

S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte, Cela n'est pas bien malaisé

Ne forçons point notre talent ; Nous ne ferions rien avec grâce ; Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse, Ne saurait passer pour galant

Peu de gens que le ciel chérit et gratifie Ont le don d'agréer infus avec la vie

Peu de gens, que le ciel cbérit et gratifie, Ont le don d'agréer infus avec la vie

Ne forçons point notre talent ; Nous ne ferions rien avec grâce ; Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse, Ne saurait passer pour galant

Ne forçons point notre talent ; Nous ne ferions rien avec grâce

.... L'âne de la fable, Qui, pour se rendre plus aimable Et plus cher à son maître, alla le caresser