Citations sur fabl. iii 1

J'ai lu dans quelque endroit qu'un meunier et son fils... Allaient vendre leur âne

Puis cet homme et son fils le portent [l'âne] comme un lustre

L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce

Pauvres gens ! idiots ! couple ignorant et rustre

L'âne, qui goûtait fort l'autre façon d'aller, Se plaint en son patois....

Si je suivais mon goût, je saurais où buter

Vous qui devez savoir les choses de la vie, Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé

....Est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père

La feinte est un pays plein de terres désertes, Tous les jours nos auteurs y font des découvertes

Le premier qui les vit, de rire s'éclata ; Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là ?

Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis, Fait le veau sur son âne et pense être bien sage

Vous qui devez savoir les choses de la vie, Qui par tous ses degrés avez déjà passé, Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé

La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes

Parbleu ! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père