Trouvez une citation de Tristan Bernard : une phrase, un proverbe, une maxime, une réflexion, une formule ou bon mot, un dicton ou une expression tirée de ses romans, de courts extraits de ses livres, essais, discours ou interviews.
Une sélection de 150 citations de Tristan Bernard.
Auteur dramatique et romancier français (1866-1947).
Tristan Bernard, nom de plume de Paul Bernard né à Besançon le 7 septembre 1866 et mort à Paris le 7 décembre 1947, est un romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit.
À propos de sa naissance dans la même ville que Victor Hugo :
« Nous sommes nés tous les deux à Besançon, tous les deux dans la Grand-Rue, lui au 138, moi, plus modestement, au 23. »
À propos de l'invasion allemande pendant la Seconde Guerre mondiale :
« En 1914, on disait « on les aura », eh bien maintenant, on les a. »
« Comme c'est triste d'avoir si peu d'occupation dans un pays si occupé. »
« Tous les comptes sont bloqués, tous les Bloch (prononcer Bloc) sont comptés. »
À sa femme après son arrestation par les Allemands : « Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. »
À son départ pour le camp de déportation,
« De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ?
—D'un cache-nez. »
« La mort, c'est la fin d'un monologue. »
« Il vaut mieux ne pas réfléchir du tout que de ne pas réfléchir assez. »
« Un jour on verra surgir à l’horizon des menaces de paix. Or nous ne sommes pas prêts. » (Le poil civil, 1915).
Tristan Bernard est également connu pour ses grilles de mots croisés, pleines d'esprit et de malice. Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas à lui que l'on doit cette définition en 8 lettres, « Vide les baignoires et remplit les lavabos » (réponse : l'entracte), mais à Renée David. En revanche, on lui doit bien celles-ci : « Ne reste pas longtemps ingrat » (réponse : l'âge), « Lève son drapeau en signe de liberté » (réponse : un taxi), « Suit le cours des rivières » (réponse : un diamantaire) et « Moins cher quand il est droit » (réponse : un piano).
Tristan Bernard, un grand absent de l'Académie française, qui aimait dire : « Je préfère faire partie de ceux dont on se demande pourquoi ils ne sont pas à l’Académie plutôt que de ceux dont on se demande pourquoi ils y sont. »