Citations sur jal

Cheville de fer ou de bois plantée verticalement dans le plat-bord du navire, ou, pour parler plus rigoureusement, dans une planche clouée sur ce plat-bord

Nom d'un navire à rames et à voiles dont la construction est aussi inconnue aujourd'hui que celle de la quadrirème ou de la trirème

Un homme a le pied marin lorsqu'il est, malgré les oscillations du navire, aussi solide à peu près qu'il le serait sur terre

En 1802, Napoléon fit construire un grand nombre de prames pour porter sur la côte d'Angleterre, où il voulait aller descendre, une partie de l'armée qu'il avait réunie au camp de Boulogne

Fort bordage qui, allant de l'avant à l'arrière du navire, dans toute sa longueur, et s'enroulant sur tous les baux, est une liaison pour les solives et pour le pont qu'elles supportent

Nom qu'on donne aux objets inutiles, encombrants et pesants qu'on embarque sur un navire, et à ceux qu'on ajoute sans motifs sérieux à son gréement

Envelopper une corde quelconque de bandes de toile goudronnée et de tresses, ou seulement de tours pressés et serrés de bitord ou de fil caret pour la garantir du frottement

Les pinaces de Biscaye avaient moyennement, selon Saverien (1781), 50 pieds de long, 12 pieds de large, 5 pieds 6 pouces de creux, 10 pieds de hauteur derrière et 11 devant

Martin Chambon, commissaire de l'artillerie de la dite marine [Honfleur]

Forcer de voiles, augmenter la voilure, de telle sorte que le vent, ayant action sur une plus grande surface de toile, fasse un plus grand effort qui pousse le navire dans la direction qu'on lui assigne

En panne, se dit de l'état où est un navire, lorsque, une partie de ses voiles tendant à le faire aller en avant et l'autre partie le poussant vers l'arrière, il reste, sinon absolument immobile, du moins s'agitant presque sur place, dérivant un peu et ne faisant pas de route

Inclinaison de l'étrave par rapport à une ligne verticale qui serait élevée à l'extrémité de la quille où l'étrave vient se fixer

Nom d'un moyen bateau de rivière qui est au service d'un bateau plus grand, comme la chaloupe au service d'un navire

Au XVIIe siècle, les officiers généraux portaient trois fanaux à l'arrière, auxquels l'amiral en ajoutait un fixé à la grande hune ; alors tous les vaisseaux avaient un fanal derrière

Drosse de gouvernail, nom d'un cordage qui s'enroule sur le cylindre de la roue du gouvernail, et qui, passant par des poulies disposées à cet effet, va s'attacher par ses deux bouts à la tête de la barre du gouvernail, pour la tirer tantôt à droite, tantôt à gauche, et placer par ce moyen le gouvernail dans la position où il doit être pour agir utilement sur la direction du navire

Petit bâtiment ayant un mât vertical sur lequel se gréent un hunier, une grande voile carrée ne servant que dans les très gros temps, et une voile trapézoïde

Anciennement, dans le langage des gens de mer, le contre-maître des navires d'une certaine importance, et le maître ou patron de quelques petits bâtiments

Corruption, faite dans le milieu du XVIIe siècle, de l'ancien eslure, qui représente l'espagnol esloria, dont l'origine est inconnue