Citations sur delav.

Un envoyé de la divinité Eût semblé moins terrible au peuple épouvanté

Il [le soleil] gonfle de ses feux les trésors dont l'automne En riant se couronne

D'un fanatisme ardent le peuple est possédé

Dans le fond du sérail ils vont t'emprisonner

Elles vont m'entourer ; que je crains leurs demandes !

Tu te fais une joie orgueilleuse et cruelle D'attacher sur mon front une honte éternelle

Le peuple prosterné sous ces voûtes antiques Avait du roi-prophète entonné les cantiques

Lorédan n'est-il pas mon ami ? J'aime à me reposer sur sa reconnaissance

Peut-être un meurtrier parmi vous s'est glissé

Quand un lis virginal penche et se décolore, Par un ciel brûlant desséché....

Épris de l'art divin qui fleurit en Provence, Poëte, il a chanté le succès de la France

Oui, jusque dans tes fers ton amant a porté Des monts qui l'ont nourri la sauvage âpreté

Votre longue indulgence A de nos chevaliers enhardi la licence

C'est trop me déguiser sous l'éclat qui t'abuse

Les clameurs des soldats par la crainte étouffées

Quand on est candidat, on court plus qu'on ne pense

Et tous mes sens émus s'enivraient à la fois De la splendeur du jour, des murmures de l'onde, Des trésors étalés dans ce bazar du monde [Venise]

Et tant d'écrits savants entassés dans nos murs Ont chargé mon esprit de leurs dogmes obscurs

Il est temps qu'à ses yeux ma flamme se décèle

Est-ce là cette humeur inflexible et sauvage Qui fuyait de la cour le brillant esclavage ?

Là les heures, pour moi, s'allongeaient dans l'attente

Les voilà ces héros si longtemps invincibles [les soldats de Waterloo] ! Ils menacent encor les vainqueurs étonnés ; Glacés par le trépas, que leurs yeux sont terribles ! Que de hauts faits écrits sur leurs fronts sillonnés !

Vous m'avez entraîné dans ce complot funeste

Quittez le cristal humide De nos ruisseaux toujours clairs

Va, fuis, l'humanité te rejette loin d'elle