Citations sur coeur

L'amicale douceur de tes chers entretiens, Ton honnête candeur, ta modeste science, De ton coeur presque enfant la mûre expérience

Ô muses, vous savez.... Si mon coeur dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d'or si cher à vos doctes mémoires

Sois heureux, et surtout aime un ami qui t'aime ; Ris de son coeur débile aux désirs condamné, De l'étude aux amours sans cesse promené

Je plains ton abandon, ta douleur solitaire ; Pas un coeur qui, du tien zélé dépositaire, Vienne adoucir ta plaie, apaiser ton effroi, Et consoler tes pleurs et pleurer avec toi !

Cette princesse est si bonne, si généreuse, Si, pauvre et généreux, son coeur vient de souffrir Aux cris d'un indigent qu'il n'a pu secourir

Si pauvre et généreux son coeur vient de souffrir Aux cris d'un indigent qu'il n'a pu secourir

Un coeur faible, étroit, pusillanime, Inhabile aux vertus

L'homme insensible et froid en vain s'attache à peindre Ces sentiments du coeur que l'esprit ne peut feindre

L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées ! ô nom baisé cent fois ! craintes bientôt chassées !

Ainsi l'on dort tranquille ; et, dans son saint loisir, Devant son propre coeur on n'a point à rougir

Le miel qu'ici l'abeille eut soin de déposer, Ne vaut pas à mon coeur le miel de son baiser

Pourquoi de mes loisirs accuser la langueur ? Pourquoi vers des lauriers aiguillonner mon coeur ?

Et les arts, dans un coeur de leur amour rempli, Versent de tous les maux l'indifférent oubli

Il ira, le coeur plein d'une image divine, Chercher si quelques lieux ont une Clémentine

Ô de se confier noble et douce habitude ! Non, mon coeur n'est point né pour vivre en solitude

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées, ô nom baisé cent fois, craintes bientôt chassées

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, Ô mes muses, c'est vous ; vous mon premier amour !

Souffre un moment encor ; tout n'est que changement ; L'axe tourne, mon coeur ; souffre encore un moment

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous ; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour

Berger infortuné, ta plaintive détresse De ton coeur dans le mien fait passer la tristesse

Respecter l'indigence est un devoir suprême ; Souvent les immortels et Jupiter lui-même, Sous des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le coeur des mortels fortunés

Ne trouverai-je pas ici un homme de coeur ? en vérité, quand on en cherche, on est effrayé de sa solitude

Certes, ces femmes-là, pour mener cette vie, Portent un coeur châtré de toute noble envie