Citations sur delav.

Quoi ! pour livrer vos mains à d'indignes entraves

Poursuivis, menaçants, l'un par l'autre heurtés

Prêtres, persévérez dans vos austérités

Peut-être un meurtrier parmi vous s'est glissé

Un lis penche et se décolore

Quand on est candidat, on court plus qu'on ne pense

D'un essaim de beautés la danse enchanteresse

Ah ! prenez en échange une vie agitée, Que loin du sol natal l'orage a transplantée

Malheur au coeur aimant que leur charme séduit !

On blâme les faveurs dont vous couvrez leurs crimes

C'est trop d'incertitude, il faut mourir en brave

Et tant d'écrits savants entassés dans nos murs Ont chargé mon esprit de leurs dogmes obscurs

Tantôt d'un insensé, dans mes accès fougueux, J'imitais l'oeil hagard et le sourire affreux

Un amour dédaigné cesse d'être invincible

Épris de l'art divin qui fleurit en Provence, Poëte, il a chanté le succès de la France

Ô fureur ! ô coeur trop confiant

Ce bonheur amer que la crainte empoisonne

Là les heures, pour moi, s'allongeaient dans l'attente

D'un soin officieux j'irritais sa blessure

Quittez le cristal humide De nos ruisseaux toujours clairs

Douze palais égaux où l'entraîne le temps, Reçoivent tour à tour ses coursiers [du soleil] haletants