Citations sur marot

Ô vous, mondains, qui vivez en delices, Ne suivant point de Jesus Christ l'enseigne

Donc puis qu'amour m'a voulu arrester Pour vous servir, plaise vous me traiter, Comme voudriez vous-mesme estre traitée, Si vous estiez par amour arrestée

La terre fend, et parmi ses fendaces La grand lueur jusqu'aux regions basses A penetré

Aux saules verts nos harpes nous pend smes

Tout vient à point qui peut attendre

Je te suppli m'excuser si du coq à l'asne vois sautant

Pour t'en aller aux beaux champs elysées

C'est un grand cas, dije lors, s'il n'advient Quelque mechef bien tost en cestuy regne

Incontinent que Viscontin mourut, Son ame entra au corps d'une calendre.... Ores qu'il est calendre devenu, Il contrefait tous les oyseaux du monde

Mais quand verrai que tu te passeras [vieilliras], Je cesseray ceste vengeance extresme

De fermeté le grand guidon suivrons, Le quel, pour vrai, fermeté a fait paindre De noir obscur, qui ne se peut destaindre

Laissez à part vos vineuses tavernes, Museaux ardans, de rouge enluminez

Grands chaines d'or, dont maint beau corps est ceint

Puis ma voix rauque et casse Empescheroit que bien ne les contasse

Ô le bon gain de mort qui nous delivre Tout à un coup de tribulation

Devant l'image [de] Cupido Brusloit le brandon de detresse

Tant d'esprits dont le moindre Sçait mieux que toi, louer et poindre [peindre]

Elle a très bien cette gorge d'albastre, Ce doux parler, ce cler taint, ces beaux yeux

Les propos de tous ces beuveurs, Que vous avez, buffons, baveurs, Vous fontils frenatique ?...

Sçais-tu pas bien qu'amour a de coustume D'entremesler ses plaisirs d'amertume ?

.... Pour vous certes, je treuve Facile chose à faire un impossible, Et fort aisée à dire un indicible

.... Et qu'est-ce que de l'homme ? D'avoir daigné de luy te souvenir

Des tristes tristeur [il] destournoit, Et l'homme aise en aise tenoit

Ne prisant rien que l'avare amasseur

N'ayez pas peur, dames gentes, mignonnes