Citations sur vueil

J'en vueil avoir le cueur net ; Versez donc dans ce godet ; Sur ce sildre d'excellence J'en vay faire experience

Toutefois moi et mon jardin, Nous differons en une chose ; Je me vueil abreuver de vin, Et d'eau nostre courtil s'arrose

J'en vueil avoir le coeur net ; Versez donc dans ce godet ! Sur ce cidre d'excellence J'en vai faire experience

Quant j'aurai beu, elle, voyant ma trongne, M'iroit disant : je ne vueil point d'ivrogne

C'est ici que je vueil chercher La pierre philosophale

Y dussai-je employer mon bien, Je ne vueil point d'autre alchymie ; Encore n'y perdrai-je rien ; Car boire contente ma vie

À boire, à boire vistement ! Je vueil tenir ma gorge humide, De paour de mourir pauvrement, Comme nos choux, sec et aride

Toutes fois moy et mon jardin, Nous differons en une chose : Je me vueil abreuver de vin, Et d'eau nostre courtil s'arroze

Puisqu'au desert on ne boit rien qui vaille, Laisser [je] ne vueil ce bon vin dans le pot

À l'amour ne suis adonné, Et j'ame encore moins les armes, Mais le vin.... Je ne vueil estre rimeur d'eau

Vostre conseil pas [je] ne debat, Ains le vueil du tout acomplir

Puisqu'il est, dit-elle, en tel vaine [si désireux de bien faire], Je le vueil aler essaier

Qu'on meure de faim ne vueil pas, Mais le trop hasté s'eschaulda [prit chaud] ; Il convient aler pas à pas

Essayer vueil se je sauroye Rimer ainsi que je souloye ; Au moins j'en feray mon povoir, Combien que je congnois et sçay Que mon langage trouveray Tut enroillié de non chaloir

Croire vous vueil sans plus doubter, Et tout le courroux et soussy Qu'il m'a convenu endurer, En joye le vueil retourner

On a dit aussi touche, qui parait provenir d'un radical différent : XVe siècle Retraire je me vueil es touches Des bois, ainsi que les farouches ; Car d'estre au monde j'ay grant honte

Car je te vueil avecques moi mener Vers un seigneur dont te fault acointier

Pour ce vous vueil je requerir Qu'il vous plaise de me tollir Les maux que m'avez amassez

Or vus vueil dire.... Les paroles.... Car retenues les ay bien, ce me semble ; Si les diray en prose ; car il semble Auculnes fois qu'on adjoute ou assemble Trop de langage à la matiere de quoy on fait ouvrage

Je n'ai cure de nul esmay, Je vueil cueillir la rose en may Et porte chappeaux de flourettes, De fleurs d'amours et violettes

Si me' as fait torcher une paroy, qui n'estoit pas de nostre marchandise [marché], j'en vueil estre payé

Tu qui veulz aler par païs, Six choses te vueil enseignier

Et si dira [la femme] encor : je vueil Une fustaine, monseigneur, Et me faut un mantel greigneur Que je n'ay, à droit fons de cuve

De pain secont vivoit mon maistre, Et cellui dont me faisoit paistre, Fut presque quart, nel vueil noier [nier]

Amour, amour, humblement vous mercye, Et à tousjours vostre servant seray Pour vostre honneur, pour vostre courtoisie, Et pour les biens et doulz pensers que j'ay ; Ne jamais jour dieu terrien n'aray Fors vous tout seul où je vueil tout soufrir