Citations sur marot

C'est le heraut, qui nous a annoncé, Que Dieu avoit de tout poinct renoncé De se venger contre nous de l'injure Que lui avoit fait nostre ame parjure

Cil qui mieux aime par pitié Te faire don de la moitié Que prester le tout rondement, Il n'est point trop malgracieux ; Mais c'est signe qu'il aime mieux Perdre la moitié seulement

Di-moy l'amant qui, nouant [nageant] en la mer, Alloit, de nuist, les nopces consommer, Et le nocturne embrassement receu....

En tous les tons et chants de bucoliques, En chants piteux, en chants melancoliques

Ne plain donc point de laisser mere et pere

Il n'y a cil qui son souhait ne fasse D'estre avec toi

[Jésus] pendit en croix encloué pieds et mains

Par tes escrits tu me donnois ton coeur : ô don confict en mauvaise liqueur !

Sa bouche [il] veoit petite par compas, Dont le seul veoir ne le satisfaict pas

Que droit regne et justice ait lieu

Il est certain qu'au milieu d'elle Dieu fait sa demeure eternelle

Mon coeur serré au large boute : De ta pitié ne me reboute, Mais exauce mon oraison

Aux femmes aussi mal advient Science, qu'un bast à un boeuf

[Vénus] Le transmit [un chapeau de roses] à son cher enfant, Qui de bon coeur le va coiffant

Par coups de poing soient meurdris et plombez

Et le festin, la pompe et l'assistance Surpasse en bien le triomphe et prestance, Qui fut jadis sur le mont Pelyon

Je ne veux point mespriser, Ne mesdire en ma revanche : Mais j'aime mieux estre blanche

Son char s'enflambe ; intolerable peine Luy ont en l'air les bluettes donné

D'humeur je suis, comme tuile, asseché

Je ne l'ay plus, par mort il a pris cesse

....Ains tellement ennuy le pourmenoit, Que sans repos piteux cris demenoit

Tout habit gris est une cendre grise, Couvrant un feu qui tousjours estincelle

Qui est ce duc venu nouvellement, En si bel ordre, et riche à l'advantage ?

Et plus cent fois me plaisoit d'ouyr dire : Pan, fais bon oeil à Robin le berger, Que veoir chez nous trois cents boeufz heberger

Car tu es mon tres seur Bouclier et defenseur