Citations sur moliere

Il faut, parmi le monde une vertu traitable ; à force de sagesse, on peut être blâmable

Je vis dans le fatras des écrits qu'il nous donne Ce qu'étale en tous lieux sa pédante personne

Une comédie qui décriât les hypocrites, et mît en vue, comme il faut, toutes les grimaces étudiées de ces gens de bien à outrance, toutes les friponneries couvertes de ces faux-monnoyeurs en dévotion

Ce sont vingt mille francs qu'il m'en pourra coûter

Vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre

Mon pauvre petit bec.... Écoute seulement ce soupir amoureux

Je veux la retâter sur ce fâcheux mystère

Ces gens qui décident toujours, et parlent hardiment de toutes choses sans s'y connaître

Et, comme je vous dis, toute l'habileté Ne va qu'à le savoir tourner du bon côté

J'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là

C'est pure fanfaronnerie De vouloir profiter de la poltronnerie De ceux qu'attaque notre bras

Les sens n'ont point de part à toutes mes ardeurs, Et ce beau feu ne veut marier que les coeurs

Du nom de philosophe elle fait grand mystère, Mais elle n'en est pas pour cela moins colère

Il se faut bien égosiller avec vous autres

Ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant

Pour moi, je m'en tiens assez vengé par la réussite de ma comédie

M. Jourdain : Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un u ? - Nicole : Comment ? - M. Jourdain : Oui ; qu'est-ce que tu fais quand tu dis u ? - Nicole : Quoi ? - M. Jourdain : Dis un peu u, pour voir. - Nicole : Eh bien ! u. - M. Jourdain : Qu'est-ce que tu fais ? - Nicole : Je dis u. - M. Jourdain : Oui ; mais quand tu dis u, qu'est-ce que tu fais ?... tu allonges les lèvres en dehors, et approches la mâchoire d'en haut de celle d'en bas : u, vois-tu ? je fais la moue, u

Mon Dieu ! quels amants sont-ce là ? et quelle sécheresse de conversation !

Marquis, allons au Cours faire voir ma calèche, Elle est bien entendue, et plus d'un duc et pair En fait à mon faiseur faire une de même air

C'est un homme.... qui.... oh !... un homme.... un homme enfin !

À votre aise vous en parlez

Quelque baissement de tête, un soupir mortifié, deux roulements d'yeux, rajustent dans le monde tout ce qu'ils [les hypocrites] peuvent faire

Aux traits dont à l'abord vous savez les frapper

Et, si votre parole à Clitandre est donnée, Offrez-lui le parti d'épouser son aînée

Je le croirais bien, il y a toutes les apparences du monde