Citations sur jean froissard

Les compaignons de qui il se fioit le plus

Pour le temps que ce scisme vint en l'Eglise, France, Castille et Escosse estoient conjointes ensemble par alliance

Messire Thomas avoit escrit aux seigneurs qu'ils ne vinssent à Bordeaux à [avec] toute leur puissance

Et vouloient.... que on envoyast suffisans hommes devers le roi de France, à savoir si il avoit accordé ni consenti à ardoir en Hainaut.... ni à quels titres cils [les soudoyers] l'avoient fait, pourtant qu'on n'avoit point defié le comte ni le pays

Il nous vaut trop mieux à mentir notre serment envers le duc d'Anjou que devers le roi d'Angleterre notre naturel seigneur

Et fut encore cette treve presentée et accordée sur cette condition que....

Certes, sire, s'il nous convenoit entrer en ce parti [se rendre simplement], je tiens en vous tant d'hcnneur et de gentillesse, que vous ne nous feriez fors toute courtoisie, ainsi que vous voudriez que le roi de France ou le duc de Normandie fist à vos chevaliers, ou à vous mesme, si vous estiez au parti d'armes où nous sommes à present. - Les chefs des assiegeans considererent la loyauté de messire Aghos des Baux, et qu'il estoit un chevalier estrange hors du royaume de France, et que moult il leur avoit montré le droit parti d'armes

Ceste maison estoit toute asseulée hors des autres, et un pauvre homme cousturier y demeuroit

Les archers qui estoient haut es estages [des beffrois] rapparoient dessus tous les murs et traioient trop rapidement

.... Et ne voulut oncques reculer, mais s'en vint de grand courage assembler aux Allemands

Une heure perdoient les uns, autre heure perdoient les autres [tantost les uns, tantôt les autres]

Et je m'en irai à Bruges.... et les rafreschirai par paroles et monitions de bien faire

Or dit le texte de mon procès, sur lequel je vueil proceder, qu'en celle saison nouvelles s'espandirent que....

Et de cette [autorisation] prirent les dessus-dits, instrumens publics conformes et scellés suffisamment de l'empereur

Quand le capitaine vit que les seigneurs françois ne se departiroient point sans avoir le fort, quoique il coustast

Feroit le duc de Bretagne venir et amener par la riviere de Loire barges et balenniers à planté

Encores poet moult bien selonc m'entente Li orlogiers, quant il en a loisir, Faire sonner les clochetes petites, Sans derieuler les heures dessus dites

Chevaliers qui tous estoient desirans de lui servir et de leurs corps avancer

Tantost celle femme là venue, elle se tourna, et leva ses draps, c'est à savoir sa robe et sa chemise, et montra son derriere aux Hainuyers, Hollandois et Gelandois et à toute la compagnie qui voir le voult

Et leur prioit si acertes qu'il pouvoit, que chacun le voulust suivre au mieux monté et appareillé qu'il pourroit

Toutes gens dont il avoit l'obeissance

Lors commencerentils à traire et à lancer sur les Anglois et leur route

Et disent ainsi, qu'ils vous feront dependre et engager toute votre terre

Et ceux y vindrent en très grand arroy

Ce siege dura onze semaines trois jours moins