Citations sur jean froissard

Or vous dirai une grande appertise d'armes.... que on doit bien tenir et recommander à sage fait d'armes....

Et octroia courtoisement le demeurer jusqu'à la volenté de madame la roine

Je tiens tant de vostre noblesse et de vostre loyauté que, se vous l'entreprenez, n'y faudrez nullement

Ceux de dedans [le châtel] estoient si près menés et si oppressés de famine, qu'ils avoient mangé par huit jours tous leurs chevaux

Et si y avoit peu d'eux qui eussent haches ni coingnées, ferrements ni instruments pour loger, ni pour couper bois

De quoi grant murmuration sourdit entre les Anglois

Si avoit un frere par son pere qui avoit esté [feu son père]

Je m'en irai costoyant ces vallées pour ouïr et savoir si j'aurai nulles nouvelles de Geronnet, qui nous a mis en celle queste

Beau frere, jà à Dieu ne plaise que votre bon propos je vous brise ni oste

Là fut pris le capitaine et tous ceux d'honneur qui devers lui estoient

Et souvent y avoit des chevauchées, des rencontres et des faits d'armes des uns aux autres

.... Si ne guerroyons pas courtoisement, fors à la bourle, sans nul titre de guerre raisonnable

Quand ils sentirent ces sagettes qui leur perçoient bras, testes et baulevres

Leur usage [des Escots] est tel en guerre et leur sobrieté, qu'ils se passent [se contentent] bien assez longuement de chair cuite à moitié, sans pain, et de boire yaue de riviere, sans vin

Et eut là certains articles de traités faits, jetés et accordés entre le roi d'Angleterre et le jeune comte

Sire, les Escots sont à trois lieues près de ci logés sur une montagne

Et se mettoient au retour, petit à petit, ceux qui estoient cassés de leurs gages et tous hodés de la guerre

À ces mots dit messire Pierre de Craon en tirant son espée hors du fuerre : à mort, à mort Cliçon ! si vous faut mourir

Et on dit, et voir est, qu'il n'e t si felle [cruelle] guerre que de voisins et d'amis

Lors m'avisai que, s'on ne le secourt, Je li vodrai trop bien le dos fautrer [battre] ; Car je me tien de li trop mal content

Là estoit le comte [de Flandre] qui les prioit et admonestoit de bien faire et de prendre la vengeance de ces enragés de Gand

[Pierre de Craon disgracié] s'en alla en Bretaigne.... et luy compta [au duc] comment on l'avoit vanné

Chevaucherent tant messire Thomas et son fils que ils vinrent à Mauros ; et là se logerent de haute heure pour rafreschir eux et leurs chevaux

Et vinrent les gens d'Eglise à l'encontre du corps

Ils allumerent grands feux, si que le clarté en resplandissoit dedans la cité de Vennes