Citations sur jean froissard

.... Et prirent terre sur le sablon et sur le droit rivage de la mer, sans havre et sans droit port

Il étoit monté sur un haut coursier, lequel n'estoit pas bien duit et bien manieré

Quand il les sentit sur lui, si fut tout esbahi, et voulsist bien estre ailleurs ; ils l'environnerent de tous costés, et lui demanderent où il alloit ainsi.... il commença à varier et ne repondit point bien à leur propos

Et lui montrerent qu'ils gissoient là à grands frais, et rien n'y faisoient

Mais tous les passoit, de bien combattre et vaillamment, messire Eustache de Ribeumont

Et se mirent à chemin en costoyant Zelande

[Messire Pierre de Beuil et les autres qui estoient allés querre un engin de guerre] se mirent au retour pour revenir en l'ost, et par un autre chemin que ils n'estoient venus, car il leur convenoit tenir le plus ample chemin pour leur charroy

Et là fut fait le divin office, aussi solennellement comme on feroit en la chapelle du pape ou du roi de France ; car à ce temps il avoit grand'foison de bons chantres

Et toutes ses gens passerent en dehors

Et le bourgeois qui trahit les avoit, se mit à fuire par couverture avec eux [afin de couvrir sa trahison]

Et le comte de Foix leur fit dire [aux chevaliers partant pour la guerre de Portugal], que ils vinssent tous ensemble au chastel à Ortais ; car il vouloit d'un disner payer leur bien aller

Ni nul n'osoit aller en Gand, fors en larrecin [à la dérobée], ni mener vivres

Les dessus dits [soupçonnés d'avoir assassiné le sire de Mauny] en furent arrestés ; mais ils estoient adonc là si forts qu'ils s'en passerent et excuserent

Quand ceux qui estoient sur la porte virent le grand meschef, ils eurent paour de perdre le chasteau, si laisserent avaler le grand rastel, et encloirent le chevalier dehors....

[Le connétable de France aux assiégés de Bergerac] leur fit remontrer comment il tenoit tous leurs capitaines, par lesquels confort leur pouvoit estre venu

Ainsi disoient les Escots en Escosse à la venue des seigneurs de France, et n'en faisoient nul compte, mais les hayoient en courage et les diffamoient en leur langage ce qu'ils pouvoient

Ainsi qu'ils assembloient les coureurs dessus nommés qui costiés les avoient

Et la tierce pierre fut si bien appointée qu'elle ferit l'engin parmi la flesche et la rompit en deux moitiés

Disoyent bien entre eux : certes se le comte peut, il nous destruira tous ; il nous aime bien, il n'en veut que les vies

Vous perdez le temps ; car, sur l'abandon de nos testes, les Escots s'en sont allés très devant mie nuit

Et pas n'oublions nos holettes, Ne nos panetieres bien fettes

Si ne vous chaille, si les Anglois tiennent maintenant les champs et s'ils empruntent un petit de pays à nous ; sachez que c'est à grand dur [dommage] pour eux

Là endroit devinrent moult de nouveaux chevaliers

[Jean Lyon] ordonna secretement à tous les capitaines des blancs chaperons.... aux deceniers, et leur dit....

Je, Jean Froissard, commence à parler, après la relation de monseigneur Jean le Bel