Citations sur encor

Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine

Ah ! n'éprouvez jamais les douleurs de l'amour ; Elles hâtent encor nos fuseaux si rapides

Souffre un moment encor ; tout n'est que changement ; L'axe tourne, mon coeur ; souffre encore un moment

Au pied de l'échafaud j'essaie encor ma lyre

Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse ! est-ce toi ? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi

Les uns.... Trouvant que de nouveau je pèche et prévarique Élèveront encor leur voix charivarique, Et, se scandalisant de ma ténacité, Crieront au mauvais goût, à l'excentricité

Il en fut toujours, tant qu'il vescut, amoureux, et ne le dissimuloit pas, encor qu'il fut hors d'aage d'estre aimé

À ce métier [d'imitateur des anciens] d'ailleurs, si j'ai bonne mémoire, On peut encor parfois grappiller quelque gloire

Son ombre plane encor sur tant d'hommes sublimes Qu'Aboukir engouffra dans ses sanglants abîmes

Gros nez, qui te regarde à travers un grant verre Te juge encor plus beau ; Tu ne ressembles point au nez de quelque herre Qui ne boit que de l'eau

S'il donnoit, aux jours de feste, à deux povres un denier, Ce n'estoit sans reschigner, Encor demandoit son reste

Il y avait dans l'ancienne langue un autre remors, ou mieux remort, qui signifiait souvenir et qui se rattachait à rememorer : Encor en sont biel li remort [des croisades] Et li fait plaisant à reprendre

Veux-tu, ma Rosinette, Faire emplette Du roi des maris ? Je ne suis point Tircis ; Mais la nuit, dans l'ombre, Je vaux encor mon prix ; Et quand il fait sombre, Tous les chats sont gris

Et toi, peuple animal, Porte encor le bât féodal

Par la cartouche encor toute noircie Leur bouche est prête à flatter les tyrans

Quoi ! morts tous deux ! dans cette chambre close Où du charbon pèse encor la vapeur

Dieu d'un sourire a béni la nature ; Dans leur splendeur les cieux vont éclater ; Reviens, ma voix, faible mais douce et pure : Il est encor de beaux jours à chanter

Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois ; Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois

Qu'il coule gaiement son automne ; Que son hiver soit encor loin

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippe-Minaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

Qui vient encor saluer la nacelle ? C'est le malheur bénissant la vertu

Si ma conscience est nette, Ma bourse l'est encor plus

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippeminaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

Un huissier.... Qui vend table et couchette Et trouve encor de quoi Pour le roi

Si je vois de nos vieux guerriers Qui n'ont plus, malgré leurs lauriers, De quoi boire à la France, Je refleuris encor leur teint