Citations sur jean froissard

Or escheï que le sire de Faguoelles estoit monté sur un coursier trop melancolieux et mal enfrené

[Le sire de Vertaing] ferit par telle mainere le sire de Puisances, que il transperça les mailles et la poitrine d'acier et tout ce qui estoit dessous

La compagnie des seigneurs de France estoit grandement multipliée et accroissoit tous les jours

Si l'emporterent entre leurs bras dedans la forteresse, et luy cousirent, banderent et appareillerent ses playes et le gouvernerent si bien qu'il guarit

Volontiers il eust attendu à bataille le roi d'Angleterre

[Les Anglois] pouvoient avoir une belle entrée en Normandie qui leur estoit trop bien seant

De la prise [de] Charles de Montmorency furent les François moult courroucés, mais amender ne le purent tant comme adonques

Et issirent contre la roïne et son ains-né fils communement tous ceux de Londres....

Obeirent, mais ce fut à trop grant durté [avec beaucoup de peine]

Lors chevauchoient ils à grand haste au village ; et, quand ils estoient là venus, ils n'y trouvoient que les parois et le massis ; il n'y avoit ni chien, ni chat....

Ils les haioient plus assez que les Escots

Aucuns esbats qui estoyent devant la porte du chastel, et qui respondoient à la maison

.... Par quoi les sages du pays pussent sur ce prendre bon avis et accord comment et par qui le pays seroit gouverné de là en avant

Et leur [aux Gantois] apportoit on des villages environ toutes sortes de douceurs, fruits, beurre, poulailles et autres choses

Chevaliers et escuyers armés si très nettement, que rien n'y avoit à ramender

Ils pourront mettre à l'encontre d'eux, si ils veulent, pour combattre, dix ribaux ou varlets

Cet exemple amollia grandement le courage du roi d'Angleterre [fléchit la rigueur]

Là lui fist-on recorder de rechef toutes les paroles, requestes, ou prieres que il faisoit au roi.... tantost il les repliqua doucement et sagement toutes

Et bien leur convenoit qu'ils eussent avec eux bonnes gens d'armes ; car leur ville n'estoit fermée que de palis

Et furent à donc departis, divisés et abonnés les deux royaumes de Portingal et de Castille

Si en occirent et mirent par terre grand foison, et puis retournerent dedans Aubenton

Lors envoyerent les Anglois leurs coureurs par les villages, et ardirent en une empainte [attaque] plus de soixante en la marche de Reims

La convoitise de la chevance l'aveugloit [le comte de Flandre]

Et pouvoit estre environ jour failli

Et renouvelerent ces deux seigneurs toutes manieres d'officiers