Citations sur ii iii 22

On ne perdroit pas ceans une cueillier d'or ou d'argent, ni rien qui soit, que il ne le sçust tantost

Je voudroie bien avoir un tel messager ; il ne vous couste rien, et si savez veritablement tout quant que il avient par le monde

Et [la truie] avoit un musel long et tout affamé

Adonc me trait-il à une part en un anglet de la chapelle.... et puis commença à faire son conte....

Elle [une truie] estoit tant maigre, que par semblant on n'i veoit que les os et la pel

En bonne verité, c'est l'imagination de plusieurs hommes....

Il commença à rire et dit qu'ils l'avoient songé, et que ce n'avoit esté que vent

Et avoit [la truie] les tettes grandes et longues

Quand ce vint l'autre nuit après en suivant, encore revinrent ces tempesteurs mener plus grand noise que devant

Vous ferez tant que vous me perdrez, et que je me tannerai de vous ; car vous requerez trop avant

Va, va, dit le sire de Corasse, tu n'es que un bourdeur ; tu te devois si bien montrer à moi hier qui fut, et tu n'en as rien fait

Et ne vites-vous pas, ce dit Orton, quand vous saulsistes hors de vostre lit, aucune chose ?

Je n'ai nulle puissance [il s'agit d'un lutin de nuit] de faire autre mal que de toi reveiller et destourber, quand on devroit le mieux dormir

Dont renouvela le deuil du comte et de ceux du pays qui avoient perdu leurs freres, leurs peres, leurs enfants et leurs amis

Et si c'est chose qui appartienne à celer, je le celerai bien, ni jamais, tant que je sois en ce pays, je n'en ouvrirai ma bouche

Là avoit la femme du chevalier si grand paour que tous les cheveus lui dressoient, et se muçoit en sa couverture

Il suffit, dit le sire de Corasse ; or va, je te donne congé pour celle nuit

Je crois que j'ai huy vu mon messager ; je me repens de ce que j'ai huyé et fait huier mes chiens sur lui ; fort y a, si je le vois jamais

Il hurtoit grands coups à l'huis ou aux fenestres de la chambre

Mais allez ailleurs impetrer benefice, car de mon heritage vous n'aurez nient, et une fois pour toutes je vous le defends

Vous ferez tant que vous me perdrez

Donc il est devin ? dis-je, ou il a des messagers qui chevauchent de nuit avecque le vent ?

Fais ce que je dis, dit le chevalier, nous serons bien d'accord, et si laisse ce mechant desesperé clerc