Citations sur du bell.

Triste et rongé du soing qui plus me nuict

J'ai plusieurs points que je pourrois induire à ce propos, si je voulois deduire Ce fait au long....

Ores tu marches solitere, Parmy l'horreur d'un cimetere

De maint propos ce couple [Énée et Achates] devisoit

Tu grisonneras ainçois Que tu sois Au bout de ton navigage

Il fault necessairement que ces deux langues soient entendues de celuy qui veult acquerir ceste copie et richesse d'invention

Nostre langue encores rempante à terre

Ainsi le monde on peut sur Rome compasser, Puisque le plan de Rome est la carte du monde

Non autrement qu'on voit parmy les nues Les haults sourcils des grands Alpes chenues

[Le vin] douce liqueur, le plaisir de la vie, Qui au nectar porte bien peu d'envie

Jamais rien ne me desplaira, Qui vous soit aggreable

Et les louanges sont comme lettres de change, Dont le change et le port, Ronsard, ne couste rien

Mais par sus tout je craignoy le danger Des escroqueurs, ne me tenant mocquée....

Et si je suis fasché d'un fascheur serviteur, Dessus les vers [en faisant des vers], Boucher, soudain je me desfasche

La voix repercussive (écho), En m'oyant la menter, De ma plainte excessive Semble se tormenter

Au vase estroit, qui degoute Son eau, qui veult sortir toute

Le miel qui les oreilles touche, à Nestor couloit de la bouche

... Qui fait le brave, et de sa bouche humide Maschele frein de l'escumeuse bride

Brief, en toutes formes et manieres de vivre non moins louables que proufitables, nous ne sommes rien moins qu'eux [de rien inférieurs aux anciens]

Et vous, suyvant le trac de vos ayeux, Ne desdaignez les sons melodieux Que nous apprend ceste trouppe sçavante

[Les vents] Croulent son tronc d'une horrible menace, Et de fueillars pavent toute la place

Son blé moulu, il le prend, il le sasse, Le son demeure et la farine passe

Mesme en ces tant jeunes ans, Ceste vertu tant chenue

Le bras feuillu de l'hierre

...Et combien nuit d'attendre au lendemain Ce qu'aujourd'huy se presente à la main