Citations sur du bell.

Qui aura l'haleine assez forte Et l'estomac pour entonner Jusqu'au bout la buccine [la trompette] torte Que le Mantuan fit sonner ?

La voix repercussive (écho), En m'oyant la menter, De ma plainte excessive Semble se tormenter

Un chascun d'eux la fuyte precipite, Qui çà, qui là

Et vous, suyvant le trac de vos ayeux, Ne desdaignez les sons melodieux Que nous apprend ceste trouppe sçavante

Et si je suis fasché d'un fascheur serviteur, Dessus les vers [en faisant des vers], Boucher, soudain je me desfasche

....Et que les feus, qui d'en hault precipitent [les astres qui se couchent], De tous costez au sommeil nous incitent

Le miel qui les oreilles touche, à Nestor couloit de la bouche

J'ai plusieurs points que je pourrois induire à ce propos, si je voulois deduire Ce fait au long....

Joyeux de voir du sommet d'une tour Rome brusler, et rouer tout au tour Des grands palais la flamme qui ondoye

Mais par sus tout je craignoy le danger Des escroqueurs, ne me tenant mocquée....

Il fault necessairement que ces deux langues soient entendues de celuy qui veult acquerir ceste copie et richesse d'invention

L'office de l'orateur est de chacune chose proposée elegamment et copieusement parler

Ores tu marches solitere, Parmy l'horreur d'un cimetere

Avoir pour son exercice Force oiseaux et force abbois

Te faudroit voir tous ces vieux romans et poetes françois, où tu trouveras un assener, pour frapper où on visoit, et proprement d'un coup de main : .... et mil'autres bons mots, que nous avons perdus par nostre negligence

Aussi est-ce le plus utile de bien imiter, mesmes à ceux dont la langue n'est encor bien copieuse et riche

Toutes sciences se peuvent fidelement et copieusement traitter en icelle [langue française]

À la 4e partie [de l'Héloïse] vous trouvez que le style n'est pas feuillu ; tant mieux

Le doux ramage des oiseaux

Chacun prioit estre du premier port [de la barque], Et d'une ardeur d'atteindre à l'autre bord Tendoit les mains

De deux grandes citez il despouilla l'eglise, Pour fonder un estat venu de bastardise

Se ressemblant de faces, Comme on voit les trois Graces

Un tas de jeunesses folles

Le bras feuillu de l'hierre

Ce ne sont pas les deux archets [sourcils] encore De ces beaux yeux de cent yeux adorez