Citations sur du bell.

Si le pleurer pouvoit la tristesse arrester, On devroit, seigneur mien, les larmes acheter ; Et ne se trouveroit rien si cher que le pleur ; Mais les pleurs en effet sont de nulle valeur

Jamais rien ne me desplaira, Qui vous soit aggreable

Ainsi l'or n'y aura, ny la faveur, accez, Et ne sera besoin d'espicer les procez

La foy chenue, alors non violable, Tiendra le lieu des punissantes loix

À la 4e partie [de l'Héloïse] vous trouvez que le style n'est pas feuillu ; tant mieux

Et les louanges sont comme lettres de change, Dont le change et le port, Ronsard, ne couste rien

La sententieuse briefveté de l'un, et la divine copie [abondance] de l'autre [Platon]

[Les vents] Croulent son tronc d'une horrible menace, Et de fueillars pavent toute la place

Se ressemblant de faces, Comme on voit les trois Graces

Que vostre nom se lise en mes papiers, Cela ne peut augmenter vostre gloire [à vous] Qui de la main des filles de Memoire Avez receu les plus doctes lauriers

J'ai plusieurs points que je pourrois induire à ce propos, si je voulois deduire Ce fait au long....

Un tas de jeunesses folles

Qui aura l'haleine assez forte Et l'estomac pour entonner Jusqu'au bout la buccine [la trompette] torte Que le Mantuan fit sonner ?

Son blé moulu, il le prend, il le sasse, Le son demeure et la farine passe

Au vase estroit, qui degoute Son eau, qui veult sortir toute

Chacun prioit estre du premier port [de la barque], Et d'une ardeur d'atteindre à l'autre bord Tendoit les mains

Ores tu marches solitere, Parmy l'horreur d'un cimetere

À toucher plus polie et fine Que n'est une coque marine

Le bras feuillu de l'hierre

Quant au trespas, sça' vous [savez-vous] quand ce sera ?

Le doux ramage des oiseaux

Mesme en ces tant jeunes ans, Ceste vertu tant chenue

[Le vin] douce liqueur, le plaisir de la vie, Qui au nectar porte bien peu d'envie

Nostre langue encores rempante à terre

La fortune amiable Est-ce pas moins que rien ?