Citations sur jean de la fontaine

À ces mots, il se couche ; et chacun, étonné, Admire le grand coeur, le bon sens, l'éloquence Du sauvage ainsi prosterné

Et si la plus sévère à nos voeux ne se range

L'oiseau [le héron], S'approchant du bord, vit sur l'eau Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures

Et, d'autre part aussi, sa charmante moitié Triomphait d'être inconsolable

Notre homme Tranche du roi des airs, pleut, vente, et fait en somme Un climat pour lui seul

Mais un jour que les vents, retenant leur haleine, Laissaient paisiblement aborder les vaisseaux

Il disait bien; car on n'avait jeté Cette immondice et la dame gâté Que pour qu'elle eût quelque valable excuse Pour éloigner son dragon quelque temps

Une morale nue apporte de l'ennui ; Le conte fait passer le précepte avec lui

Le renard dit au loup : notre cher, pour tout mets J'ai souvent un vieux coq, ou de maigres poulets

Eh ! mon ami, tire-moi du danger ; Tu feras après ta harangue

Car le manant avec peine et sueur La retournait [la terre] et faisait son labeur

Il ne saura qui, quoi, n'en quelle part, N'en quel logis....

Le pasteur était à côté, Et récitait, à l'ordinaire, Maints dévotes oraisons.... Et des versets et des répons

C'est moi qui ferai votre affaire mieux que personne

Avant que la nitée Se trouvât assez forte encor Pour voler et prendre l'essor

Le marchand fit son chantre mille écus, et son grammairien trois mille

Les Levantins en leur légende Disent qu'un certain rat, las des soins d'ici-bas, Dans un fromage de Hollande Se retira loin du tracas

Heureux de ne devoir à pas un domestique Le plaisir ou le gré des soins qu'ils se rendaient

Elle la prend au mot, se glisse en la cabane : Point de coup de balai qui l'oblige à changer

Notre concitoyen, disaient-ils en pleurant, Perd l'esprit ; la lecture a gâté Démocrite

Le premier qui vit un chameau S'enfuit à cet objet nouveau ; Le second approcha ; le troisième osa faire Un licou pour le dromadaire

On connaît les premiers [Socrate, Ésope] : quant à l'autre, voici Le personnage en raccourci

Mes frères, leur dit-il, ne me décelez pas : Je vous enseignerai les pâtis les plus gras

On n'est pas sitôt à la bavette, Qu'on trotte, qu'on raisonne, on devient grandelette

Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, Pour dormir et pour écouter D'où vient le vent, il laisse la tortue....