Citations sur e. deschamps

.... Use porées Qui soient faictes au persil, Pour ce qu'il est de pierre essil, Et qu'il descombre les conduis

De tout cerchier en ce temps m'efforçay, Je fus hastis, chaux et entreprenans

Un poure accès de fievre l'homme efface, Ou aage viel qui est determiné

Il ne scet rien qui ne va hors

Tousjours est le martiaux tout prest Qui fiert sur la cloche et desclique

Prince qui veut vivre en temps et saison, Pour son hostel fasse sa garnison, De gens d'honneur et prodommes se farde [se charge]

Au soir diront qu'ilz sont breneulx, Chetis recreans et faillis

Car il [la fourmi] se pourvoit cautement, Et porte en son trou le froment

S'on n'y pourvoit, royaumes, tu te pers ; Un cuer vaillant puet ton fait radrecier ; Sinon, partout sera cilz mos dispers : François perdent leur temps à conseillier

Paisibles soit sans mouvoir guerre, Citacion, contempt, ryote

[Un roi] Qui a subgiez, commandement et loy, Et qui moult puet de biens et de maux faire Par son pouvoir absolu, voluntaire

Ilz regardoient aux estoiles et les consideroient, et comptoient les mois, et circuloient, et gettoient pour sçavoir le temps, afin qu'ils canonizassent [prophétisassent] les choses qui estoient advenir, ce dist Dieux par son prophete

D'aller aussy, quand il vente, par rue, Afin qu'on ait sur sa teste une clique [morceau] D'une tuille qui est tost descendue, Ou cheminée ou pierre qui desclique

Les espices et succres qui s'i font, Les fins draps d'or et soye du pays

Tous chevaliers bannieres et estendart Ont les pluseurs ; saiges est qui depart à tels barons le sien, et fait grenier De tel tresor ; des mauvais n'a regart ; Veuillez tousjours tel gent accompaigner

Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie

Congnoistre selon les espaces des charpenteries, à veoir les cours des toiz par un des cours seulement, quans milliers de clou et de late il aura sus au toit

Et pour ce est grant cocarderie à ceuls qui teles nopces font

Eaues courrans et de pluseurs ruisseaulx Firent un lac si grant en un païs. Qu'il se peupla de lus [brochets] et de carreaulx

Une jument n'aroit d'un toreaux cure, Ne la chievre n'a cure du sengler

Mais ly menteur et ly flateour N'y [à la cour] osent plus faire demour : Je ne dis pas quanque je pense

Maison des champs l'ont pluseurs appellé ; Mais, Dieu merci, toute plaine de blé, Ont les Anglès le feu bouté dedens ; Deux mille francs m'a leur guerre cousté

Ô Bretaingne, pleure ton esperance ; Normandie, fai son entierement ; Guyenne aussi, et Auvergne, or t'avence, Et Languedoc, quier lui son monument

Es grans cours fault souvent faire le sourt, Qu'on ne voit rien et qu'on ne scet parler, Faire plaisir, soufrir, dissimuler

Qu'est devenu le temps où je cuidai, Quant je me vi en l'aage de vint ans....