Citations sur la bruy.

Voudriez-vous le sauteur Cobus, qui, jetant ses pieds en avant, tourne une fois en l'air avant que de tomber à terre ?

Ici [chez les grands] se cache une séve maligne et corrompue sous l'écorce de la politesse

Dont il était sur le point de faire de l'éclat

Le récit de ses fautes est pénible ; on veut les couvrir et charger quelque antre ; c'est ce qui donne le pas au directeur sur le confesseur

Ils [les riches] croient le payer [un auteur] avec usure, s'ils disent magistralement qu'ils ont lu son livre

Il s'avance dans la nef, il croit voir un prie Dieu, il, se jette lourdement dessus

L'on voit des gens brusques, inquiets, suffisants, qui, bien qu'oisifs, et sans aucune affaire qui les appelle ailleurs, vous expédient, pour ainsi dire, en peu de paroles

Les machines qui l'avaient guindé si haut par l'applaudissement et les éloges, sont encore toutes dressées pour le faire tomber dans le dernier mépris

Si c'est pour les hommes qu'elles se fardent ou qu'elles s'enluminent

Le caractère des Français demande du sérieux dans le souverain

Une vaste capacité qui s'étend non-seulement aux affaires du dehors, ....au reculement des frontières par la conquête de nouvelles provinces..., mais qui sache aussi se renfermer au dedans

Il ne faut pas penser à gouverner un homme tout d'un coup.... il faut tenter auprès de lui les petites choses ; et de là le progrès jusqu'aux plus grandes est immanquable

S'il survient un grand événement, il [le diplomate] se roidit ou il se relâche selon qu'il lui est utile ou préjudiciable

Un style de déclamateur qui arrête l'action et la fait languir

La sagesse pallie les défauts du corps, ennoblit l'esprit, ne rend la jeunesse que plus piquante, et la beauté que plus périlleuse

Le hasard, aveugle et farouche divinité, préside au cercle des joueurs

Il porte des chausses à aiguillettes

La plupart des hommes, pour arriver à leurs fins, sont plus capables d'un grand effort que d'une longue persévérance ; leur paresse ou leur inconstance leur fait perdre le fruit des meilleurs commencements

Ils suppriment quelques noms, pour déguiser l'histoire qu'ils racontent, et pour détourner les applications

Il n'y a rien qui rafraîchisse le sang comme d'avoir su éviter de faire une sottise

Il donne pension à un homme qui n'a point d'autre ministère que de siffler des serins au flageolet, et de faire couver des canaries

Il y a des âmes sales, uniquement occupées de leurs débiteurs, enfoncées et comme abîmées dans les contrats, les titres et les parchemins

Ils parlent jargon et mystère sur certaines femmes

C'est déjà trop d'avoir avec le peuple une même religion et un même Dieu ; quel moyen encore de s'appeler Pierre, Jean, comme le marchand ou le laboureur ?

Ils finissent enfin, et rencontrent inopinément un avenir qu'ils n'ont ni craint, ni espéré