Citations sur style

Les auteurs ont fort bien senti qu'il y avait là un loup, comme on dit en style de coulisse, et ils ont essayé de le faire disparaître dans une histoire de cabinet noir de lettres escamotées à la poste

Ce n'est pas à dire que M. Dumas ne possède aussi un style bien à lui, mais sec, disséqueur, en dedans, impropre à exprimer la couleur de la surface des choses

En quelque style qu'il soit mis, pourveu qu'il s'entende, il ne peut faillir à estre bien receu

Il n'y a rime, ny carme, ny langage figuré, ni haultesse de style qui....

L'hystorien, c'est un greffier tenant registre des arrests de la cour et justice divine, les uns donnés selon le style et portée de nostre foible raison naturelle, les autres procedant de puissance infinie et de sapience incomprehensible à nous

Il fut le premier qui changea le style de faire la guerre dont les Romains usoient en ce temps-là

Les Anglais ont adopté le nouveau style en 1752, après l'avoir rejeté pendant 170 ans ; l'Europe entière l'a reçu, à l'exception de la Russie, qui seule s'y refuse encore

Rien n'est si voisin du haut style que le galimatias

Ce Nonnus était un Égyptien, dont le style est sauvage et monstrueux ; c'était un peintre de chimères et d'hippocentaures

Voilà le style de ces grandes âmes [les premiers chrétiens] qui méprisaient la mort comme si elles eussent eu un corps de louage et une vie empruntée

Eschyle avait conservé dans son style les hardiesses du dithyrambe, et Sophocle la magnificence de l'épopée

Je le voyais, un style ou poinçon à la main, suivre à plusieurs reprises les contours des lettres que son maître avait figurées sur des tablettes

Rien ne contribue plus à la clarté que l'emploi des expressions usitées ; mais, si vous ne les détournez jamais de leur acception ordinaire, votre style ne sera que familier et rampant

Ce style enchanteur qui, dans un juste tempérament entre la bassesse et l'élévation, est presque toujours élégant et clair

La viole d'amour a un timbre faible et doux ; elle a quelque chose de séraphique qui tient à la fois de l'alto et des sons harmoniques du violon ; elle convient surtout au style lié, aux mélodies rêveuses, à l'expression des sentiments extatiques et religieux ; M. Meyerbeer l'a placée avec bonheur dans la romance de Raoul au premier acte des Huguenots

Vous le savez, dieux domestiques, Mon style n'est point infecté Par le fiel amer des critiques, Ni par le nectar apprêté Des longs et froids panégyriques

Mais de ce style [le burlesque] enfin la cour désabusée, Dédaigna de ces vers l'extravagance aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon

Que ce style jamais ne souille votre ouvrage ; Imitons de Marot l'élégant badinage, Et laissons le burlesque aux plaisants du pont Neuf

Ne valait-il pas mieux vous perdre dans les nues Que d'aller sans raison, d'un style peu chrétien, Faire insulte en rimant à qui ne vous dit rien, Et du bruit dangereux d'un livre téméraire à vos propres dépens enrichir le libraire ?

Mais de ce style enfin la cour désabusée Dédaigna de ces vers l'extravagance aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon....

Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse ; Le style le moins noble a pourtant sa noblesse

Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme

Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois Jette là de dépit la flûte et le hautbois, Et, follement pompeux dans sa verve indiscrète, Au milieu d'une églogue entonne la trompette

Le défaut du style enflé, c'est de vouloir aller au delà du grand

Et déjà le notaire a, d'un style énergique, Griffonné de ton joug l'instrument authentique