Citations sur la bruy.

Il ne faut jamais hasarder la plaisanterie, même la plus douce et la plus permise, qu'avec des gens polis ou qui ont de l'esprit

Le poëme tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer....

S'il est ordinaire d'être vivement touché des choses rares, pourquoi le sommes-nous si peu de la vertu ?

Quel excellent maître que celui qui fait des ouvrages, je ne dis pas que les hommes admirent, mais qu'ils craignent !

Si de tous les hommes les uns mouraient, les autres non, ce serait une désolante affliction que de mourir

Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, curieux.... intempérants, menteurs, dissimulés, ils rient et pleurent facilement

Ce qui est dans les grands splendeur, somptuosité, magnificence, est dissipation, folie, ineptie dans le particulier

Petits hommes.... vous voilà munis d'instruments commodes [armes] qui vous servent à vous faire réciproquement de larges plaies

Si vous êtes né vicieux, ô Théagène, je vous plains ; si vous le devenez par faiblesse pour ceux qui ont intérêt que vous le soyez.... souffrez que je vous méprise

Je voudrais qu'ils eussent des raisons claires et des arguments qui portent conviction

Il l'attaque quelque part où il se trouve

Suis-je mieux nourri et plus lourdement vêtu ?

La condition des comédiens était infâme chez les Romains, et honorable chez les Grecs ; qu'est-elle chez nous ? on pense d'eux comme les Romains, et on vit avec eux comme les Grecs

La plupart des hommes, pour arriver à leurs fins, sont plus capables d'un grand effort que d'une longue persévérance

Le métier de la parole ressemble en une chose à celui de la guerre : il y a plus de risque qu'ailleurs, mais la fortune y est plus rapide

Ils [les grands] leur sont responsables [aux petits] de leur obscurité, de leur pauvreté, de leur infortune, ou du moins ils leur paraissent

Que me servirait, comme à tout le peuple.... que ma patrie fût puissante et formidable, si, triste et inquiet, j'y vivais dans l'oppression ?...

Comme l'ignorance est un état paisible et qui ne coûte aucune peine, l'on s'y range en foule

Les enfants des dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature, et en sont comme l'exception

C'est une chose délicate à un prince religieux de réformer la cour et de la rendre pieuse

Il dissimule les mauvais offices, sourit à ses ennemis, contraint son humeur, déguise ses passions, dément son coeur, parle, agit contre ses sentiments

Les gens fiers et superbes sont les plus défaits [en la présence du prince], car ils perdent plus du leur

Il va à droite et à gauche, selon qu'il y voit de jour et d'apparence

Ceux qui nuisent à la réputation ou à la fortune des autres, plutôt que de perdre un bon mot, méritent une peine infamante

Bérulle tombe en syncope à la vue d'un chat, et moi à la vue d'un livre