Citations sur bÉranger

Ses gais refrains vous égalent en nombre, Fleurs d'acacia qu'éparpillent les vents

Vous avez fardé la peinture ; Vous affadissez l'opéra

Qu'un fat soit l'aigle des salons ; Qu'un docteur sente l'ambre

Ce nectar où tes feux s'amortissent

Les nations, reines par nos conquêtes, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats

Beaucoup de peine et peu de lucre !

Enfin j'ai fait mes affaires, Je suis procureur du roi

Dans une accolade bien tendre Nous mêlerons nos cheveux blancs

Enivrons-nous de poésie ; Elle est un reste d'ambroisie Qu'aux mortels ont laissé les dieux

Si notre accueil le touche, Si, par nous abrité, Il [l'exilé] s'endort sur la couche De l'hospitalité....

C'était le clairon des barbares Qui vous annonçait nos revers

Bon vieillard, plaignez ma jeunesse, En butte aux orages des cours

Momus a pris pour adjoints Des rimeurs d'école ; Des chansons en quatre points Le froid nous désole

Un ministre veut m'enrichir Sans qu'au Moniteur on m'affiche

Au lieu de fades épigrammes, Qu'il aiguise un couplet gaillard

Enfin sa bouche flétrie Ose prendre un noble accent