Citations sur bÉranger

Enfin sa bouche flétrie Ose prendre un noble accent

Vous avez fardé la peinture ; Vous affadissez l'opéra

Momus a pris pour adjoints Des rimeurs d'école ; Des chansons en quatre points Le froid nous désole

[La richesse] Quand elle vient sans les grandeurs, Est bonne à quelque chose

Dans une accolade bien tendre Nous mêlerons nos cheveux blancs

[Le peuple] Pour qui nos fontaines Versent, toujours pleines, Le beaune et l'aï

Proclamons la Sainte Alliance, Faite au nom de la Providence Et que signe un congrès ad hoc Entre Alger, Tunis et Maroc

Mourir noyé ! dit-il, lorsqu'au rivage J'entends le feu, je vois luire l'acier

Quoique toujours, sous son empire, L'usurpateur nous ait chassés, Nous avons laissé, sans mot dire, Aboyer tous les plus pressés

Je me tais donc par prudence, Et n'offre que quelques fleurs ; Grand Dieu ! quelle inconséquence ! Mon bouquet a trois couleurs [ce qui était séditieux sous la Restauration]

Faites achat d'un vin qui pousse à vivre

Dix mille francs, dix mille francs d'amende ! Dieu ! quel loyer pour neuf mois de prison !

C'était le clairon des barbares Qui vous annonçait nos revers

Non, plus d'accès Aux procès ; Vidons, joyeux Français, Nos caves renommées

Du magister fille adorée, Par son bon coeur elle plaisait

Momus a pris pour adjoints Des rimeurs d'école

Trinquer est un plaisir fort sage Qu'aujourd'hui l'on traite d'abus

Bon vieillard, plaignez ma jeunesse, En butte aux orages des cours

Taisez-vous, Lui dis-je, ou que je vous entende !

Les bons mots ne sont qu'un abus ; Pourtant, messieurs, permettez-nous d'en dire

Enivrons-nous de poésie ; Elle est un reste d'ambroisie Qu'aux mortels ont laissé les dieux

Ce nectar où tes feux s'amortissent

Enfin j'ai fait mes affaires, Je suis procureur du roi

Il [le diable] emporte polichinelle ; Autre accroc fait à la douleur [nouvelle distraction]

Mon camarade, Tiens, bois rasade