Citations sur bÉranger

Bon vieillard, plaignez ma jeunesse, En butte aux orages des cours

Faites achat d'un vin qui pousse à vivre

De tes grandeurs tu sus te faire absoudre, France, et ton nom triomphe des revers

Quoi Lisette, est-ce vous ? Vous avec des bijoux ! Vous avec une aigrette !

Notre esprit qu'Amour seconde, Au coin du feu crée un monde Qu'un doux ciel toujours féconde, Où s'aimer tient lieu de bien

Mourir noyé ! dit-il, lorsqu'au rivage J'entends le feu, je vois luire l'acier

Du magister fille adorée, Par son bon coeur elle plaisait

Vite un prix au sot qui l'adule

Enfin j'ai fait mes affaires, Je suis procureur du roi

Mon camarade, Tiens, bois rasade

Enivrons-nous de poésie ; Elle est un reste d'ambroisie Qu'aux mortels ont laissé les dieux

Proclamons la Sainte Alliance, Faite au nom de la Providence Et que signe un congrès ad hoc Entre Alger, Tunis et Maroc

Il [le diable] emporte polichinelle ; Autre accroc fait à la douleur [nouvelle distraction]

Les nations, reines par nos conquêtes, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats

Ce nectar où tes feux s'amortissent

Momus a pris pour adjoints Des rimeurs d'école

Pieds nus, sans pain, sourds aux lâches alarmes, Tous à la gloire allaient du même pas

[Le peuple] Pour qui nos fontaines Versent, toujours pleines, Le beaune et l'aï

Enfin sa bouche flétrie Ose prendre un noble accent

Faunes, sylvains, bacchantes et dryades, Autour de moi formez des choeurs joyeux

Trinquer est un plaisir fort sage Qu'aujourd'hui l'on traite d'abus

Qu'un fat soit l'aigle des salons ; Qu'un docteur sente l'ambre

Au lieu de fades épigrammes, Qu'il aiguise un couplet gaillard

[La richesse] Quand elle vient sans les grandeurs, Est bonne à quelque chose

Quoique toujours, sous son empire, L'usurpateur nous ait chassés, Nous avons laissé, sans mot dire, Aboyer tous les plus pressés