Citations sur regnard

.... Je n'ai point senti de transports aussi doux Pour tout autre mortel que j'en ressens pour vous. - En vous réciproquant, vous êtes, je vous jure, De ces heureux transports payés avec usure

Vous plairait-il seulement, Ô beauté léoparde, me dire le contenu de cette lettre ?

.... Vous cajoliez la tante, Et moi, je pourchassais Finette la suivante

Avez-vous oublié qu'une paralysie S'est de votre bras droit depuis un mois saisie ?

Rodillard de Choupille, Noble au bec-de-corbin, grand gruyer de Berry

Et toutes les nuits régulièrement ils me donnaient des camouflets qui puaient le soufre

....S'il avait quelques deniers comptants, Ne me paierait-il pas mes gages de cinq ans ?

Ah ! le plaisant magot ! que veux-tu ? qui t'amène ? - Une ingrate que j'aime et qu'un godelureau Est venu m'enlever presque chez moi, madame

Je veux pourtant songer à mettre ordre à mon bien, Avant qu'un prompt trépas m'en ôte le moyen

Non pas, c'est moi qui sors, et le laisse avec vous : Je sais qu'on ne doit point troubler un rendez-vous

Je ne souffrirai point que l'amour lui fasse tourner la cervelle

Le péril ne vous rebute point : cela est fier, cela est héroïque

Depuis que je travaille pour vous, les ressorts de mon esprit emprunteur sont diablement usés

Quel risque à ses désirs de vouloir condescendre ?

Eh quoi ? monsieur, tout seul vous sautez de la sorte

La volonté de l'homme est bien ambulatoire

Sans laquelle clause Le présent testament sera nul, et pour cause

.... Passons les qualités ; Cela ne rendra pas le contrat moins valide

Que je suis un grand chien ! Parbleu je te saurai, Maudit jeu de trictrac, ou bien je ne pourrai

Ne serai-je jamais laquais d'un sous-fermier ?

Nous avons toutes deux enragé tout le jour Contre un maudit crochet qui prenait mal son tour

Verrais-je d'un oeil sec déchirer par lambeaux Une succession qui doit, par parenthèse, Vous rendre un jour heureux et nous mettre à notre aise ?

.... Ma joie est extrême D'y voir certaines gens, tout fiers de leur maintien, Qui ne déparlent pas et qui ne disent rien

Sur vous l'on sait assez que je jette les yeux

À ces simplicités qui sortent de sa bouche, à cet air si naïf, croirait-on qu'elle y touche ?