Citations sur m. j. chÉnier

Mais ferme dans ma route, et vrai dans mes discours, Tel je fus, tel je suis, tel je serai toujours

Carthage est convertie en un désert stérile

Lorsque du renouveau l'haleine caressante Rafraîchit l'univers de jeunesse paré

Oui, voilà son regard et ses traits gracieux

À la honte aguerris, ces forbans littéraires Ont mis leur conscience aux gages des libraires

Tes soins consolateurs charmèrent mes ennuis

Je connais les lâches émissaires Qui sèment sourdement ces clameurs mensongères

Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat, Et le génie est la raison sublime

Envieux par nature et brigands par métier, Ils vendent l'infamie à qui la veut payer

Les arts consolateurs vont embellir nos villes

Un roi, je dirai plus, un sage, Écrit que tout est vanité

Un roi, je dirai plus, un sage Écrit que tout est vanité, Tout, y compris la majesté, Même l'amour, et c'est dommage

La victoire en chantant nous ouvre la barrière, La liberté guide nos pas ; Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats

Renversés par le temps, les empires s'écroulent

J'ai calmé les chagrins, j'ai converti l'erreur

Et l'on vous jugera, vous qui jugez les autres

Justice ou non, poursuis, tribun séditieux, Détruis tout équilibre, et brise tous les noeuds

Il [le public] siffle un auteur symétrique, Il rit d'un vers symétrisé

Ils vendent l'infamie à qui veut la payer, Et, meublant de Maret la boutique infernale, Ils dînent du mensonge et soupent du scandale

Et quand la mort viendra frapper votre jeunesse Vous chercherez partout des yeux consolateurs

Des femmes gouvernant des princes trop crédules, Sachant tout contrefaire et tout dissimuler

Morellet, dont l'esprit trop souvent se repose, Enfant de soixante ans qui promet quelque chose

Virgile en de riants vallons A célébré l'agriculture ; Vous, l'abbé, c'est dans les salons Que vous observez la nature

Oui, ce discours sans doute est un élan sublime

Mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas